Gaspillage des ressouces publiques dans l’affaire dite de tentative d’empoisonnement : la montagne a accouché d’une souris #aCotonou

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Gaspillage des ressouces publiques dans l’affaire dite de tentative d’empoisonnement : la montagne a accouché d’une souris

Publié le jeudi 5 decembre 2013 | Le Matinal

© aCotonou.com par DR
Conférence de presse des avocats du Président Boni Yayi dans le cadre de l’affaire de tentative d’empoisonnement
Lundi 27 Mai 2013, Palais des Congrès de Cotonou : Les avocats du Président Boni Yayi se prononcent sur l’état d’avancement du dossier relatif aux tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat contre le Chef de l’Etat Photo : Maître Christian Charrière-Bournazel

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Affaire tentative d’empoisonnement du Président de la république

Tout ça pour ça ? C’est ce que l’on est tenté de dire au regard du verdict qui confirme la non-extradition de Patrice Talon. La montagne a accouché d’une souris. Un an de bataille perdue, un an de tensions sociales, et un an de gaspillage financier. Finalement, on se retrouve le dos au mur. Yayi Boni et ses conseillers ont perdu, et ont fait perdre du temps et de l’argent au contribuable béninois.

Dans cette affaire, trois ministres sont passés à la tête du ministère de la Justice en un an. Des ministres et partisans du pouvoir ont été mobilisés pour sillonner tout le pays, afin d’expliquer aux populations qu’on veut tuer le Président. Ainsi, des audiences ont été organisées à la Présidence pour se faire consoler par des sages, têtes couronnées et dignitaires du Bénin. Des collèges d’avocats ont été constitués aussi bien au Bénin qu’à l’étranger, à grands frais. On se rappelle encore de la venue de Me Charrière-Bournazel à Cotonou. L’expertise de grands laboratoires ont été mis à contribution pour analyser de supposés produits toxiques. Et comme si cela ne suffisait pas, on a agité au cours de la même période, des dossiers sensibles de la Nation. Le coton a été maltraité injustement au détriment des pauvres paysans. La Sodéco est aujourd’hui en difficulté, toujours à cause de cette ‘’histoire’’. Plus grave de dignes filles et fils de ce pays croupissent en prison à cause de cette nébuleuse affaire. Même quand une mouche chante le nom de Talon dans un bureau de la République, on vide les occupants. Le 1er ministre Koupaki en a aussi fait les frais. Le Juge qui a eu le courage de dire « non » au mensonge et au montage n’a pas encore fini d’être persécuté, même au-delà du Bénin. Mais, enfin la justice s’est imposée. De Cotonou à Paris, le droit a eu raison de Yayi Boni et ses conseillers. On a agité tout le pays pour une affaire qui n’a jamais existée. Patrice Talon n’a jamais tenté de le tuer et ne sera pas extradé. C’est la finalité d’un processus qui a bouleversé la paix dans tout un pays et pour lequel on a préparé psychologiquement les citoyens.

Félicien Fangnon

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