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Zone Uemoa: Une hausse des prix de 1,8 % en 2020

Publié le mardi 7 juillet 2020  |  La Nation
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© Autre presse par DR
Economie: le trésor ivoirien mobilise plus de 121 milliards FCFA sur le marché financier régional de l`UEMOA
La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) a procédé ce vendredi 06 mars 2020 à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) à la première cotation d’un Emprunt obligataire sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) dénommé TPCI, 5,80%, 2019-2026
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Par Claude Urbain PLAGBETO,

Le niveau général des prix connaîtrait une hausse au cours des prochains mois, selon les projections sur l’inflation dans la zone Umoa faites par la Bceao.Cette remontée de l’inflation est en lien avec la crise du nouveau coronavirus et le renchérissement des produits céréaliers.

Sur l’ensemble de l’année 2020, le taux d’inflation est projeté à 1,8 %, soit une accélération de 2,5 points de pourcentage par rapport à 2019, selon le Rapport sur la politique monétaire dans l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa), publié fin juin par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). A l’horizon des huit prochains trimestres, le taux d’inflation se situerait à 2,2 % en glissement annuel, dans la zone de confort (entre 1,0 % et 3,0 %) définie pour la mise en œuvre de la politique monétaire de l’Union.
Déjà au cours du deuxième trimestre 2020, le taux s’est chiffré à 1,6 %, après une réalisation de 1,2 % au premier trimestre 2020, en rapport avec la poursuite du renchérissement des produits céréaliers.

L’accélération du rythme de l’inflation est induite par les effets des mesures prises par les Etats pour contrer la propagation de la pandémie de la Covid-19, notamment les restrictions des déplacements, la limitation des horaires de travail,la fermeture des frontières et des marchés.
L’évolution de l’inflation dépendra de l’ampleur et la durée des effets de la crise sanitaire et économique sur les facteurs d’offre et de demande. Ainsi les prix pourraient baisser du fait d’un repli plus important que prévu des prix des produits pétroliers à cause du ralentissement des transports. Par contre, des risques haussiers pourraient provenir de la volatilité des prix des produits alimentaires importés, en lien avec des tensions sur l’offre, les perturbations climatiques ainsi que le regain des tensions sécuritaires qui affecteraient la production céréalière locale.
La remontée progressive du niveau des prix refléterait le repli de la production vivrière au cours de la prochaine campagne (avec probablement une baisse de 1,9 % contre un accroissement de 9,0 % au cours de la précédente), ainsi que le redressement projeté des cours des produits alimentaires importés, à en croire la Bceao. En fait, les mesures prises par les Etats ont fortement perturbé les chaînes de production internationales, induisant une baisse de la demande de matières premières. Leurs cours ont connu une contraction brusque et importante durant le premier trimestre 2020.
Au niveau des autres pays de la sous-région ouest-africaine, partenaires commerciaux de l’Union, les tensions inflationnistes demeurent. En effet, le taux d’inflation s’est élevé à 12,3 %,
en rythme annuel, en mars 2020 contre 12,0 % trois mois auparavant au Nigeria qui a fermé ses frontières avec ses voisins depuis août 2019. En revanche, l’inflation est restée quasi-stable à 7,8%, après 7,9% à fin décembre 2019 au Ghana, selon le rapport de la Bceao.
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