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Tribunal de première instance de Parakou/ Assassinat: Moussa Matchou libéré pour irresponsabilité pénale

Publié le lundi 13 juillet 2020  |  La Nation
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© Autre presse par DR
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Par Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori,


Siégeant en matière criminelle pour le compte de sa première session au titre de l’année 2020, le Tribunal de première instance de première classe de Parakou a examiné, jeudi 9 juillet dernier, une affaire d’assassinat. A la barre pour en répondre, Moussa Matchou a finalement été libéré pour irresponsabilité pénale, avec l’obligation d’aller se soigner.

Un éleveur âgé de 35 ans, marié et père de 5 enfants, Moussa Matchou est poursuivi pour le chef d’accusation d’assassinat sur la personne de sa fillette de 11 mois, crime puni par les dispositions des articles 295 à 298 et 302 du Code pénal. A la barre du Tribunal de première instance de première classe de Parakou siégeant en matière criminelle, jeudi 9 juillet dernier, il a déclaré ne pas comprendre ce qui l’a poussé à porter des coups mortels à son propre enfant qu’il est censé protéger. Il confiera par la suite que c’est l’œuvre du diable. Au délibéré, la cour l’acquitte pour irresponsabilité pénale. Elle ordonne également sa prise en charge médicale. Placé sous mandat de dépôt depuis le 26 novembre 2014, Moussa Matchou recouvre donc la liberté, pour aller se soigner.
L’enquête de moralité n’est pas favorable à Moussa Matchou. Toutefois, son casier judiciaire ne porte mention d’aucune condamnation antérieure.
Dans son réquisitoire, le ministère public s’est attardé sur le rapport psychiatrique et psychologique qui indique qu’au moment des faits, l’inculpé souffrait de troubles mentaux sévères et chroniques. Abondant dans le même sens que la défense, il demande à la cour de le déclarer coupable, mais pénalement irresponsable, conformément aux dispositions de l’article 24, alinéa 1er, du Code pénal.
Pour ce qui est des faits, dans la nuit du 24 novembre 2014, profitant de l’absence de sa femme, Moussa Matchou porte des coups à leur fillette âgée de 11 mois, occasionnant son décès. Interpellé et inculpé pour les faits d’assassinat, il les a reconnus à toutes les étapes de la procédure, qu’il s’agisse à l’enquête préliminaire, que devant le juge d’instruction.
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