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Le Matinal N° 4243 du 6/12/2013

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Violation du règlement n°14/2005/Cm/Uemoa : les transporteurs fustigent le comportement du ministre Aké Natondé
Publié le lundi 9 decembre 2013   |  Le Matinal


Aké
© Autre presse par DR
Aké Natondé, ministre des travaux publics et des transports


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L’application du règlement n°14/2005/Cm/Uemoa au Bénin continue de susciter des remous. L’Association des représentants des opérateurs économiques du Niger au Bénin (Aroenb), s’est réunie ce week end pour dénoncer les manœuvres du ministre des Transports, Aké Natondé qui, selon elle, piétine les textes en matière de transport dans l’espace Uemoa. Elle soutient que l’autorité ministérielle doit se conformer strictement à la loi.


Après moult remous dans le secteur des transports, le ministre Bonaventure Aké Natondé a décidé d’augmenter de cinq tonnes le chargement des véhicules poids lourd à travers un communiqué radiodiffusé. Sur quelle base ? Personne ne le sait Les représentants des opérateurs économiques du Niger au Bénin soutiennent que cette façon de procéder risque de créer des confusions sur le terrain. C’est pourquoi, ils exigent du ministre Aké Natondé un document officiel sous forme d’arrêté ministériel ou d’une note circulaire signée de la Direction des transports terrestres basé sur les normes prescrites par l’Uemoa. En effet, le transit International routier, né de la nécessité d’encourager les échanges commerciaux, a pour corolaire le transport routier international.

Le secteur du transport routier, mal en point dans l’espace Uemoa, a conduit les experts en la matière à élaborer un document, tenant bien évidemment compte des paramètres de dégradation des chaussées. Le règlement N°14/2005/CM/UEMOA est pour le moment, le seul à fixer les normes relatives au gabarit, poids, surcharges, essieux y afférent. Les ministres des Transports des Etat membres de cet espace sont chargés chacun en ce qui le concerne, de l’application dudit règlement.

Tout ministre des Transports, soucieux à la fois du développement économique et de la protection de l’environnement, devra concilier la compétitivité et la dégradation des chaussées, sans occulter la pollution atmosphérique. L’idée de porter la première limite de tolérance à 52 tonnes et la deuxième limite sur laquelle le Burkina le Niger et le Togo se sont alignés à 57 tonnes a été mûrement réfléchie, en ce sens que le souci qui a animé les experts de l’Uemoa pendant la rédaction du Règlement N° 14, faut-il le rappeler, est obligatoire dans tous ses éléments et est directement applicable dans tout Etat membre. C’est principalement pour diminuer les flux des poids lourds par le fait d’un meilleur remplissage.

Ce qui freinerait la pollution atmosphérique et réduirait les nombreux cas d’accidents mortels occasionnés par « les gros porteurs ». En tout état de cause, les poids et dimensions des véhicules routiers lourds sont historiquement des compromis entre d’une part, les besoins de compétitivité des chargeurs, et d’autre part, les équilibres entre modes de transport et le coût de gestion des infrastructures. Eu égard aux différentes observations, l’Association des Représentants des Opérateurs Economiques du Niger au Bénin(Aroenb) invite en conséquence, les ministres des Transports et des travaux publics et son collègue de l’Economie Maritime et des Infrastructures Portuaires à élaborer un document plus juste, plus transparent et en harmonie avec le règlement N°14/200S/Cm/Uemoa. Ce qui rendrait plus crédible l’administration béninoise.

Jules Yaovi Maoussi

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