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Le Matinal N° 4244 du 9/12/2013

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Commercialisation du coton graine dans le septentrion : Les transporteurs menacent de paralyser le convoyage vers les usines
Publié le mardi 10 decembre 2013   |  Le Matinal


L’Etat
© Autre presse
L’Etat va acheter le coton graine à 265 FCFA le kilo


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Les transporteurs du septentrion ont tenu une séance de travail samedi 07 décembre 2013 à Parakou. L’objectif était de s’entendre sur la conduite à tenir dans la perspective de l’évacuation de l’or blanc vers les usines d’égrenage. Seulement au regard du mécontentement qu’ils manifestent, cette opération risque de plomber la commercialisation du coton pour l’exercice 2013-2014.


Dans le cadre de la commercialisation du coton graine pour la campagne cotonnière 2O13-2014, lancée par le chef de l’Etat Yayi Boni dans la Commune de Kandi il y a quelques jours, les transporteurs qui jouent un rôle majeur dans la chaine sont mécontents. Venus des départements du Borgou-Alibori et de l’Atacora-Donga, ils ont décidé de boycotter les opérations d’évacuation du coton graine des points des marchés de vente vers les usines d’égrenage. La raison fondamentale ; le non règlement des factures de la campagne cotonnière précédente par la Société nationale pour la promotion agricole (Sonapra). Fustigeant le mutisme du Pouvoir central et des décideurs de la filière coton du Bénin, les transporteurs menacent de paralyser les opérations d’acheminement du coton vers les usines et se disent prêts à des propositions de sortie de crise. Le ministre des finances, Jonas Aliou Gbian, joint au téléphone, rassure les transporteurs. Pour Jonas Gbian en tournée dans le septentrion avec le ministre de la défense dans le cadre du dossier Sodéco, les transporteurs ne doivent pas douter de la volonté du gouvernement de Yayi Boni de régler les factures encore en instance et ceci dans un bref délai. Les dispositions étant prises ce règlement ne mettra plus de temps c’est pour cette raison que le ministre Jonas Aliou Gbian invite les transporteurs à renoncer à cette action de paralysie et souhaite que le dialogue soit au centre des échanges.

Ludovic Ayédèguè (Coll Br Borgou-Alibori)

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