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Données sur la population mondiale: 7,8 milliards d’habitants, baisse du taux de fécondité

Publié le jeudi 6 aout 2020  |  Matin libre
Population
© Autre presse par DR
Population africaine
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(Le Niger maintient la flamme du taux élevé de fécondité)

La population mondiale est estimée 7,8 milliards d’habitants, selon la fiche 2020 de données sur la population mondiale publiée par Population Reference Bureau (Prb). Publiée depuis 1962, la Fiche de données est l’une des sources les plus fiables de données démographiques vitales pour les chefs de gouvernement, les chercheurs, les universitaires et les décideurs du monde entier. Pour l’édition 2020, il est également noté une baisse du taux de fécondité malgré le taux élevé au Niger…

La Chine reste le pays le plus peuplé avec 1,4 milliard d’habitants. Les personnes âgées de 65 ans et plus représentent maintenant 9% de la population mondiale, en partie à cause de la baisse des taux de fécondité. Dans 91 pays et territoires, les taux de fécondité totaux dans près de 45% de la population mondiale sont inférieurs au seuil de remplacement. Et dans 21 pays et territoires, dont plusieurs qui ont subi des pertes dévastatrices pendant la pandémie de COVID-19, les personnes âgées de 65 ans et plus représentent au moins 20% de la population. Cette tendance est la plus prononcée en Europe et en Asie de l’Est. En revanche, de nombreux pays d’Afrique subsaharienne et certains d’Asie continuent de connaître une croissance démographique rapide et des taux de fécondité élevés. La population de 25 pays devrait au moins doubler entre 2020 et 2050. Et d’ici 2050, la population mondiale devrait atteindre 9,9 milliards, soit une augmentation de plus de 25% par rapport à 2020. L’indice synthétique de fécondité global est de 2,3 naissances par femme, tandis que le niveau de remplacement est de 2,1 naissances par femme. L’Europe de l’Ouest et l’Europe du Sud ont la plus grande part de personnes âgées de 65 ans et plus (21%), tandis que l’Afrique subsaharienne a la plus petite part (3%).

Autres conclusions…

L’espérance de vie des femmes à la naissance est la plus élevée à Hong Kong (88) et la plus faible en République centrafricaine (55). L’espérance de vie à la naissance des hommes est la plus élevée en Australie (83) et la plus faible en République centrafricaine et au Lesotho (51). Parmi les régions, l’Europe de l’Est a le plus grand écart d’espérance de vie entre les hommes (69) et les femmes (79). Les États-Unis se classent au 50e rang sur tous les pays et territoires pour l’espérance de vie des hommes à la naissance à égalité avec des pays comme Oman, la Turquie et le Panama et au 49e pour l’espérance de vie des femmes à la naissance à égalité avec des pays comme l’Albanie, l’Argentine et le Liban. L’Afrique subsaharienne a la population la plus jeune de toutes les régions, avec 43% de sa population âgée de moins de 15 ans. En revanche, 14% de la population de l’Europe du Sud a moins de 15 ans.


Croissance démographique de 150% au Bénin d’ici 2050

L’Angola et le Bénin devraient augmenter d’au moins 150% de leur population actuelle entre 2020 et 2050, tandis que la population du Niger devrait augmenter de près de 175%. Trente-huit pays et territoires, dont l’Arménie, l’Allemagne et la Corée du Sud, devraient avoir une population moins nombreuse en 2050 qu’en 2020. La population chinoise devrait diminuer d’ici 2050.

Le Niger a l’indice synthétique de fécondité le plus élevé (7,1 naissances moyennes pour chaque femme), suivi du Mali (6,3) et de la République démocratique du Congo (6,2). Certains des taux de fécondité totaux les plus bas se trouvent en Corée du Sud (0,9), à Taiwan (1,0) et à Singapour (1,1).

À 84%, l’Amérique du Sud a le pourcentage le plus élevé de la population vivant dans les zones urbaines de toutes les régions.

“En 2020, les 7,8 milliards d’habitants du monde ont vu comment la densité de la population dans les zones urbaines, la taille des ménages et le vieillissement de la population contribuent à notre vulnérabilité aux pandémies alors que nous sommes aux prises avec le nouveau coronavirus et la maladie qu’il provoque, le COVID-19“précise le Prb.

A.B
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