Sélection du DG de l’OMC : La phase 3 du processus approuvée par le Conseil général

Publié le jeudi 6 aout 2020 | L'Economiste

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Roberto Azevêdo, le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (Omc) sortant

Réuni le 31 juillet 2020, le Conseil général de l’Organisation mondiale du commerce a donné son accord pour la poursuite de la phase finale du processus de sélection du successeur du DG sortant. Ceci, conformément aux lignes directrices de 2002.

Sylvestre TCHOMAKOU

Après la phase de dépôt des dossiers de candidature suivie de la présentation par chaque candidat de sa vision pour l’OMC, le Conseil général de l’institution a autorisé le démarrage de la phase 3 qui représente en réalité la phase finale de la sélection du nouveau DG. Cette décision prise le 31 juillet 2020 au cours de l’assemblée du Conseil général, se veut de rester conforme aux lignes directrices de 2002 et à la pratique passée, notamment le processus de 2013 qui a abouti à la sélection du DG Azevêdo. Après la période de campagne, qui se termine le 7 septembre, la phase finale du processus commencera. Au cours de cette troisième phase, le Conseil général cherchera à restreindre le champ des candidats à travers des consultations menées par son président, l’Ambassadeur David Walker. L’objectif est de choisir un candidat par consensus de tous les membres de l’OMC. Dans la suite du processus, d’après les informations rendues publiques par l’institution, le président devra rencontrer individuellement chaque membre de l’OMC du 07 au 16 septembre avec le président de l’Organe de règlement des différends, Dacio Castillo du Honduras et le président de l’Organe d’examen des politiques commerciales, Harald Aspelund, de l’Islande. Cette première série de consultations serait suivie de deux autres, au cours desquelles le nombre de candidats passerait progressivement de huit à cinq et à deux pour le tour final. Au cours de ces consultations, le président et ses rapporteurs adresseront à chaque délégation une même question : « Quelles sont vos préférences? ». Mieux, les délégations seront invitées à produire un maximum de quatre préférences au premier cycle et un maximum de deux préférences au second cycle. Les informations obtenues au cours de ces sessions «confessionnelles» avec des membres individuels, seront à en croire David Walker, « traitées dans la plus stricte confidentialité». La préférence des membres ne sera pas révélée, précise-t-il. Pour lui, l’objectif est de restreindre le champ en identifiant les candidats qui étaient «les moins susceptibles de susciter un consensus». A l’occasion, la prorogation des mandats des quatre directeurs généraux adjoints a été décidée. Ceci, après que des efforts de consultation ont été faits pour désigner l’un d’entre eux comme directeur général par intérim, mais en vain. Le consensus n’ayant pas été trouvé, les quatre directeurs généraux adjoints continuent leurs responsabilités actuelles en attendant l’élection du nouveau DG.

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