Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Matinal N° 4245 du 10/12/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Promotion des Droits de l’Homme : l’Union européenne réaffirme son engagement aux côtés du Bénin
Publié le mardi 10 decembre 2013   |  Le Matinal




 Vos outils




Au cours d’une conférence de presse organisée hier au siège de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas à Cotonou, la Délégation de l’Union européenne au Bénin s’est montrée plus déterminée à promouvoir les Droits de l’Homme. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la célébration ce mardi 10 Décembre 2013 de la Journée Internationale des Droits de l’Homme. A l’occasion, le programme des manifestations prévues à cet effet a été publié.


L’Union européenne ne démord pas. En tout cas, selon les déclarations faites aujourd’hui par Josep Coll, Chef de fil de cette Institution au Bénin, tout est mis en œuvre pour que l’Etat béninois assure le respect des Droits de l’Homme. Pour lui, c’est une priorité et il importe de veiller à leur promotion et à leur défense. « Les Droits de l’Homme, la démocratie et l’Etat de droit sont des valeurs incontournables pour l’Ue », dira-t-il pour ressortir les trois domaines importants pour cette Institution en matière de droit de l’homme au Bénin.

Il s’agit des conditions de détentions des prisonniers et de leurs accès à al justice, des droits des enfants et des droits des enfants. C’est d’ailleurs autour de ces trois domaines que s’articuleront les manifestations de cette année, selon le programme détaillé par Paul Litjens, chargé d’affaires à l’Ambassade des Pays-Bas. Les Ambassadeurs des autres pays, membres de l’Union européenne, présents dans la salle de conférence, sont revenus sur les actions que mènent leurs Nations respectives dans la promotion des droits de l’Homme au Bénin.

A suivre leurs exposés, c’est une question importante qui figure en bonne place dans leurs plans d’action.
Après l’étape de la conférence de presse d’hier, une projection d’un film sénégalais intitulé « grand comme le baobab » a été faite à l’université d’Abomey-Calavi et à Kpomassè. Il en sera de même dans plusieurs autres localités du Bénin durant cette semaine. Mais cet après-midi à l’Institut Français de Cotonou, il y aura présentation et signature des projets financés par l’Union Européenne en faveur du respect des Droits de l’Homme.

La faiblesse des partenaires

Malgré l’investissement des partenaires, notamment l’Union européenne dans la lutte pour la promotion et le respect des Droits de l’Homme, le Bénin semble ne pas connaître d’avancées notables. Dans les trois domaines prioritaires dans lesquels l’Ue focalise ses actions, des plaies restent encore béantes. C’est vrai que tout ne peut pas être parfait en un seul coup mais l’ont devait plus sentir les actions menées.

Au lieu d’accompagner les Organisations non gouvernementales avec des financements directs et le gouvernement, à travers la réalisation de certains projets, les partenaires ne feraient-ils pas mieux d’imposer, parfois les domaines d’investissement. Par exemple, la prison civile de Cotonou est surpeuplée et tous les jours, la situation est décriée. Ne serait-il pas mieux d’arrêter le financement des sensibilisations et aider l’Etat à construire une seconde maison d’arrêt dans cette ville et aider au recrutement de magistrats complémentaires pour faciliter l’évacuation des dossiers en instances depuis des années ?

Les partenaires feraient mieux de se montrer plus rigoureux dans la lutte pour la promotion des Droits de l’Homme à travers des rappels à l’ordre en cas de dérapage. Il ne sert à rien de multiplier des actions alors que des citoyens croupissent en prison, bien que libérés par la Loi. L’idéologie de la communauté internationale, telle qu’affichée hier par Aline Kuster-Menager, Ambassadrice de France au Bénin n’arrange pas les populations.

Dans ses propos, en réponse aux préoccupations des journalistes, elle a fait croire que « la promotion des Droits de l’Homme n’est pas l’affaire des bailleurs, mais plutôt celle des citoyens… ». Inutile de poursuivre l’investissement si on estime que cette affaire n’est que pour les citoyens.

Félicien Fangnon

 Commentaires