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Le Matinal N° 4245 du 10/12/2013

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8e Journée nationale de lutte contre la corruption : la promotion des valeurs comme nouvel outil de lutte contre le phénomène
Publié le mardi 10 decembre 2013   |  Le Matinal




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Echanges autour de l’importance de la déclaration des biens par les personnalités publiques et remise de prix aux lauréats du concours des meilleures productions de presse, des meilleures chansons et téléfilms dans le cadre de la promotion des valeurs. Ce sont là, les deux temps forts qui ont marqué hier lundi 9 décembre à Cotonou, la célébration de la Journée nationale de lutte contre la corruption.

Par Josué F. MEHOUENOU


Le ministère du Travail, de la Fonction publique, de la Reforme administrative et institutionnelle, chargé du Dialogue social (MTFPRAI-DS) promeut depuis l’élaboration de la Charte nationale sur la bonne gouvernance au Bénin, les valeurs essentielles qui y sont contenues. Il s’agit de valeurs comme la dignité, l’audace, l’abnégation, la justice, l’amour, la dignité, l’excellence….

Ces valeurs étaient aussi à l’honneur à l’occasion de la 8e Journée nationale de lutte contre la corruption dont les manifestations officielles ont eu lieu hier dans la salle de conférence du MTFPRAI-DS, située dans la tour administrative à Cotonou.


La première activité a porté sur une communication présentée par Benoît Azodjilandé, conseiller à la Cour suprême, sur le thème «La déclaration des biens par les personnalités publiques : l’un des outils contre la corruption au Bénin». Dans son exposé, il a mis l’accent sur cette exigence faite aux hauts fonctionnaires de la République, comme un principe pour la transparence et la moralisation de la vie publique.
Cette déclaration, a-t-il expliqué, permet à l’Etat de contrôler l’enrichissement de ses travailleurs et contribue à présenter aussi une saine image du pays aux yeux des investisseurs.


Malgré son importance, cette déclaration des biens, telle qu’elle est faite actuellement, présente des insuffisances. Le conférencier, à la suite des apports des participants, suggère d’ores et déjà une déclaration sur serment et le renforcement du personnel de son institution en ressources humaines qualifiées.
La deuxième partie des manifestations a porté sur la remise des prix aux lauréats dans le cadre des différents concours organisés autour de la promotion des valeurs de la Charte nationale sur la gouvernance.

Mais avant, le président du jury, Jérôme Carlos a indique que «le Bénin se sauve des valeurs et il ne peut en être autrement». Ces valeurs, insiste-t-il, «sont des outils de navigation, des boussoles sur les eaux souvent agitées du développement».
Dans le cadre du concours lancé par le MTFPRAI-DS, il a fait savoir qu’au total 53 œuvres ont été enregistrées. Parmi celles-ci, 31 oeuvres ont été présélectionnées.

Soit 3 téléfilms, 11 productions radiophoniques, 11 chansons et 6 productions pour la presse écrite.
A la suite de la délibération, dix lauréats ont été primés. Léila Togbé de Radio Maranatha s’est vue attribuer le premier prix radio en langue française, tandis que le deuxième est allé à Herman Kpokamè de la radio nationale. Au niveau de la chanson en langue nationale, Chermos Tamadaho et Xavier Azonlognin emportent respectivement le premier et le deuxième prix.

Le deuxième prix de la meilleure émission radiophonique est allé à Enock Adangnizoun de radio Maranatha et le premier prix, à Mélanie Atchanwé de radio Lalo. Pour ce qui est de la presse écrite, Dominique d’Oliveira du journal «Le Justicier», Gilbert Makou de «La Relève» et Gabin Kataké de «Le Challenge» remportent respectivement le troisième, le deuxième et le premier prix.

Le deuxième prix du téléfilm a été attribué à Aziz Gnahoui. Dans cette catégorie, le premier prix n’a pas été attribué, idem pour la catégorie des chants en langue française, pour défaut de qualité. Par ailleurs, aucune œuvre radiophonique en langue nationale n’a été enregistrée. ...

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