Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Conférence de presse de UN : Boni Yayi relève du passé et il nous faut une autre alternance
Publié le mardi 10 decembre 2013   |  24 heures au Bénin


Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN


 Vos outils




L’Union fait la Nation a organisé ce mardi à Cotonou une conférence de presse sur la situation actuelle du pays. Les questions brûlantes de l’actualité ont été abordées et ceci avec le soutien de plusieurs personnalités politiques.



Devant les caméras et micros de plus d’une cinquantaine environ de journalistes, Paul Détchénou, Lazare Sèhouéto, Bruno Amoussou et Théophile Montcho. Dans l’assistance des personnalités telles que Candide Azannaï, Célestine Zanou, Me Joseph Djogbénou, Eric Houndété et des syndicalistes de tout acabit. L’objectif de présenter à l’opinion publique la grille de la situation politique et sociale actuelle. En clair, il s’agit de faire un état des lieux des inquiétudes qui planent non seulement sur la démocratie béninoise mais aussi sur les enjeux de développement national.
Une déclaration liminaire a été à cet effet lue par l’ancien ministre Théophile Montcho et Coordonnateur Général Adjoint de l’Union fait la Nation. Pendant 25 minutes et devant une assistance aussi variée que composite, l’homme a porté la voix de ses pairs sur les sujets brûlants qui concernent la vie des béninois. "Depuis 2006, en effet, vous pourriez noter la propension de ceux qui nous dirigent à provoquer des incendies, au point où la tension sociale et politique permanente devient la marque déposée de la gouvernance dans notre pays. Peut-on dénombrer les conflits avec les syndicats, avec les organisations paysannes, les tentatives de liquidation de toute opposition et des libertés, les actes de démantèlement de l’Administration publique dans ses principes et dans ses règles élémentaires de fonctionnement, les tentatives de dé crédibilisation de l’appareil judiciaire et d’instrumentalisation des institutions de la République ?", a lancé Théophile Montcho.


Pour eux donc, il est temps de cesser de se pencher sur ces incendies, alors qu’il s’agit d’en supprimer la source. Pour eux, il s’agit de décrypter les liens entre la misère galopante et la gouvernance du pays. Mais, il faut aller plus loin et constater que la vision politique et les stratégies déployées par l’Exécutif découlent du péché originel identifié depuis longtemps. "Les populations sont inquiètes parce que la paix est menacée et parce que les gens s’organisent pour confisquer le pouvoir", a affirmé le président Bruno Amoussou qui estime le drame actuel est bien lointain et qu’il est urgent d’engager une synergie des idéaux, des volontés, des actions et des priorités citoyennes pour arrêter le pire qui est à son avis à craindre. Depuis 2006, des assassinats sans motifs ont eu lieu, des atteintes à la liberté s’observent, des persécutions d’hommes d’affaires s’augmentent et des pressions de tout ordre s’intensifient dans une indifférence générale des pouvoirs censés protéger le peuple.


"Depuis Juillet 2012, au lieu d’arrêter ces dérives pour rendre un dialogue national fructueux, le gouvernement s’est enfoncé davantage. Le gouvernement et son Chef ont démontré à la face du monde qu’ils ne sont pas capables de faire amende honorable. La situation actuelle, à deux très longues années de la fin du quinquennat se révèle extrêmement grave. Le gouvernement et son Chef ont perdu tout ressort pour rebondir. Après avoir épuisé sa propre crédibilité et largement entamé le capital crédit qui était attaché au Bénin, le gouvernement et son Chef n’ont plus de solutions et se contentent d’intensifier le culte de la personnalité du Chef, la corruption et la propagande faite de mensonges d’Etat, d’actes de parjure et d’intoxication de l’opinion" , a sermonné le coordonnateur général adjoint Théophile Montcho.

A en croire alors Bruno Amoussou mais aussi bien pour le corps des syndicalistes, des leaders d’opinions, des militants et chefs de partis politiques présents, aucun pays ne se développe dans un pareil climat d’inquiétude, de peur, de persécution, d’incapacité, d’improvisation et donc d’incertitudes. "Yayi relève désormais du passé. Il s’agit aujourd’hui d’accélérer la création des conditions d’une alternative véritable, pour restaurer la crédibilité de notre pays, sa démocratie, la sécurité des personnes et des biens….", ont conclu les conférenciers avant de se quitter avec l’espoir d’avoir posé un acte de démocratie.


Dimitri Vihoundje : Béninois Indigné

 Commentaires