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Cos-Lépi 2016: Quel est le montant des impayés ?

Publié le mardi 25 aout 2020  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi)
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(L’appel d’un villageois à Taïrou et au Trésorier national)

La Rupture fait presque toujours tout dans un bon style, avec classe et élégance. La rénovation de la Marina, les travaux d’asphaltage à Natitingou, Parakou et Cotonou, l’aménagement de la berge lagunaire de Cotonou en sont des preuves que le vieux villageois a vu à la Télé ‘’Pas sans vous.’’ N’en déplaise aux ‘’Résistants’’ et au bébé naissant ‘’Les démocrates’’. Cependant, comme le villageois veut chercher des poux sur la tête de la Rupture pour l’aider à parfaire certaines de ses œuvres, il a cherché et trouver une petite tache noire sur la feuille blanche du Pag. Ce point noir peut être rapidement effacé. Il suffit simplement que le DirCom de la Marina souffle aux oreilles de Taïrou et à notre Trésorier national qu’il y a un point noir à nettoyer. Il s’agit d’une ‘’ardoise’’ sociale. Tenez ! La Rupture doit de l’argent à des jeunes chômeurs, des diplômés sans emplois qui peinent pitoyablement à joindre les deux bouts. Combien sont-ils ces jeunes qui ont travaillé pendant des mois, sous le soleil, la pluie et le vent pour mettre à jour la liste électorale et qui sont restés impayés depuis près de quatre ans ? Combien l’Etat doit à ces jeunes qui espèrent toujours entrer en possession de leurs créances ? Le jeune talentueux Trésorier national, ex associé de Deloitte lui connait certainement le montant exact que l’Etat doit à ces jeunes au chômage. Selon le point qu’un des créanciers à fait au villageois, l’Etat aurait une dette d’environ quatre cent millions (400.000.000) vis-à-vis de ces jeunes. Ce montant pourrait être réparti comme suit : 25.000.000 pour 12 Coordonnateurs Départementaux (CD) ; 96.000.000 pour 80 Coordonnateurs de Zone (CZ) ; 190.500.000 au profit de 231 membres des Commissions Communales d’Actualisation (CCA) ; 109.000.000 pour les 545 Délégués d’Arrondissements à l’Actualisation (DAA). C’est sans compter les indemnités des Chefs quartiers (CQ). Nul doute que ce ne sont pas les commerçants, les artisans, les exploitants agricoles comme le villageois et les travailleurs des secteurs publics et privés qui s’adonnent aux emplois saisonniers. Les fidèles abonnés des ‘’enquêtes de terrains’’ et employés du Cos-Lepi, de la Cena, sont les jeunes diplômés sans emplois, les gens au chômage. Pourquoi l’Etat doit de l’argent aux chômeurs ? Seul le Trésorier et tontinier national peut donner une réponse convaincante au villageois.
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Pourquoi Taïrou doit secourir les chômeurs restés impayés?

La Rupture a conscientisé les jeunes et les a plus motivé à l’auto-emploi sur tout avec la loi relative aux conditions et à la procédure d’embauche, de placement de la main‐d’œuvre et de résiliation du contrat de travail en République du Bénin qui est comme une épée de Damoclès qui plane sur la tête de tous les employés. Pour lancer son entreprise, la difficulté d’accès au capital demeure pour les jeunes un obstacle majeur à surmonter. Ainsi, les jeunes diplômés sans emplois se lancent dans les emplois saisonniers, quitte à être rémunéré pour avoir un capital pour démarrer une activité génératrice de revenu. Pour les 1000 jeunes environ à qui l’Etat doit en moyenne 400.000 chacun, c’est approximativement 1000 micros entreprises avec un capital de 300.000 que l’Etat semble emprisonner depuis 4 ans. Il est temps que le Président se penche sur ce dossier et suive attentivement l’investissement que les jeunes entendent faire de leur argent, une fois payés. Le villageois sait bien qu’il y a des jeunes gens qui veulent effectuer l’exode urbain comme lui pour retourner au travail de la terre. Mais, faute de moyen financier, après leur exode rural, ces jeunes restent au chômage chronique en ville où ils vivotent. Aussi, à l’heure où le gouvernement lutte âprement pour réduire les impacts socioéconomiques liés au Covid-19, injecter moins d’un demi-milliard au sein de la jeunesse comme la rupture a su bien le faire pour les artisans serait un acte salvateur et salutaire

Espérant que l’appel du villageois a eu un écho favorable dans l’ouïe de qui de droit, il ne lui reste qu’à retourner au champ pour mettre de l’urée à sa culture de maïs.

Fraternellement votre vieux villageois.
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