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Nouveau mode de règlement des factures d’eau et d’électricité des écoles publiques: Une mesure aux multiples avantages

Publié le mercredi 26 aout 2020  |  La Nation
Célébration
© aCotonou.com par EG et JT
Célébration des 50 ans de la CEB: son DG Karimou SIKA annonce l’exploration de nouveaux chantiers
Lomé, le 27 juillet 2018. Salle de conférence de la CEB (Communauté Electrique du Bénin). A l’occasion de la célébration des 50 ans d`existence et d`activités de l`institution qu`il dirige, Karimou Chabi SIKA, DG de la CEB, annonce l’exploration de nouveaux chantiers au profit des populations du Togo et du Bénin. Au titre de ces chantiers, figure en grande place l’exploration du domaine de la télécommunication grâce aux fibres optiques dont dispose la CEB. Créée le 27 juillet 1968, cette Communauté a pour principale mission de fournir l’énergie électrique en quantité, en qualité et à moindre coût au Togo et au Bénin dans un esprit d’équité environnementale et sociale.
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Par Ariel GBAGUIDI,
La décision du gouvernement instaurant le règlement des factures d’eau et d’électricité des écoles publique par les collectivités territoriales vient conjurer les peines des acteurs de l’école, en la matière. Elle leur facilite la tâche en cette période de coronavirus où l’eau potable et le savon doivent être à portée de main partout, dans les établissements scolaires.


Fin mai 2020, le Conseil des ministres décide de confier dorénavant le règlement des factures d’eau et d’électricité des écoles maternelles et primaires publiques aux administrations communales. Cette mesure, explique le Conseil, participe de la volonté du gouvernement de trouver une solution durable à l’approvisionnement en eau potable et à la fourniture d’énergie électrique des établissements scolaires. Ceci, aux fins d’éviter des situations de défaut de paiement dont la conséquence est la résiliation des abonnements ou la suspension de la fourniture d’eau potable ou d’électricité.
Approché à ce propos, le maire de Bopa, enseignant à la retraite, affirme que cette décision vient corriger un impair existant depuis bien longtemps dans les écoles. La situation était bien malheureuse, témoigne-t-il. « Avec l’ancien système, ce sont les écoles elles-mêmes qui payaient ces factures, sur fonds propres. Certes, l’Etat leur envoie des subventions mais cela ne suffit toujours pas au regard de tout ce qu’il y a à faire dans les écoles… Si vous vous rendez dans certaines écoles, il n’y a pas l’électricité même s’il y a un compteur électrique ou le branchement. Il n’y a pas de l’eau potable même s’il y a le compteur d’eau ou le branchement. Ceci, parce que les écoles n’ont pas souvent les moyens d’apurer leurs factures ». Au regard de ces difficultés, le maire Abel Djossou juge opportune la décision du gouvernement. Elle vient soulager des milliers d’apprenants et d’enseignants qui n’avaient pas accès à l’eau potable dans leurs écoles.
Concernant les ressources financières destinées à cette fin, l’Etat a promis de les envoyer aux communes qui en assureront la responsabilité. Là encore, le maire de Bopa salue la décision. Avec cette mesure, analyse-t-il, l’Etat vise « la continuité des services de l’eau et de l’électricité dans les écoles ». En sus, l’élu communal fait observer que l’eau et l’électricité contribuent également au rendement des écoles car, celles-ci en ont besoin sur plusieurs plans.


Lutte contre le Covid-19

En cette période de pandémie à coronavirus, l’eau potable est indispensable dans les établissements scolaires où les apprenants en ont grand besoin pour se laver les mains avec du savon comme le recommandent les gestes barrières. En assurer la disponibilité au quotidien, c’est sauver les écoliers des griffes du Covid-19. Aussi, permet-elle de relever, en partie, le défi de l’accès universel à l’eau et à l’électricité tant en milieu urbain qu’en campagne, ajoutent deux acteurs de l’école questionnés sur le sujet.
« Cela veut dire que le gouvernement de mon pays est toujours attentif aux cris de détresse de sa population, et je ne peux que le remercier pour cette décision », se réjouit le maire de Bopa. Poursuivant son propos, Abel Djossou voit, à travers ce mode de paiement, une nouvelle responsabilité qui est ainsi confiée aux communes. Il ne doute pas que celles-ci, autant qu’elles sont, vont honorer leur part du contrat pour le bonheur de l’école béninoise. « S’il n’y a pas de lumière dans une école parce que la facture d’électricité n’a pas été payée, s’il n’y a pas de l’eau potable dans une école parce que la facture d’eau n’a pas été payée, quel maire sera heureux ? Je crois qu’aucun maire du Bénin ne sera heureux de voir de telles choses. Je crois que les maires vont prendre leurs responsabilités et apurer à temps ces factures pour la disponibilité de l’eau potable et de l’électricité en tout temps dans nos écoles », rassure Abel Djossou.
De toute façon, si « une autorité communale ne paie pas ces factures malgré la mise à disposition des ressources, amputation sera faite sur les ressources du Fonds d’appui au développement des communes (Fadec) allouées à cette commune », avertit clairement le Conseil des ministres.
Concernant les lycées et collèges, le gouvernement versera directement les ressources dans le compte des établissements concernés. Là aussi, le Conseil des ministres prévient que si malgré la mise à disposition des ressources, un chef d’établissement se hasarde à ne pas payer ces factures, l’acte sera considéré comme un manque de performance et entraînera la sanction du chef d’établissement en question.
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