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Le Confrère de la Matinée N° du 11/12/2013

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Construction inachevée du nouveau siège de l’Assemblée Nationale : l’audit tant annoncé peine à se concrétiser
Publié le mercredi 11 decembre 2013   |  Le Confrère de la Matinée




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L’annonce de l’arrêt des travaux de la construction du nouveau siège de l’Assemblée Nationale avait été subordonnée à celle de la mise sur pied d’une commission d’audit ; laquelle commission permettrait de situer les responsabilités dans ce scandale financier. Mais force est de constater que jusqu’à présent, l’ombre d’une quelconque commission d’audit n’a encore fait surface. Toutes choses qui semblent bien donner raison à ceux qui voyaient du divertissement dans cette promesse d’audit.

S’il est vrai que la construction du nouveau siège de l’Assemblée Nationale est vouée aux gémonies, l’audit promis en vue de situer les responsabilités devient de plus en plus aléatoire. En effet, face à l’état avancé de la lenteur des travaux par rapport à la somme déboursée, le Chef de l’Etat a dû interrompre la construction dudit bâtiment. A cela, il a joint l’imminence d’une commission d’audit pour pouvoir identifier les personnes responsables de cette énorme prévarication.

Mais plusieurs mois après cette déclaration, rien ne profile encore à l’horizon, s’agissant d’une enquête sur cette fraude massive. Un lourd silence a désormais empreint ce dossier dans lequel plus de 14 milliards de Francs CFA ont été engloutis. La naissance d’une commission d’audit semble bien relever d’un futur proche, mais qui n’arrivera peut-être jamais. On se demande bien si l’annonce d’une telle commission n’était pas destinée à jouer un effet atténuateur ; juste pour apaiser l’opinion publique survoltée contre un si grand gâchis en ces temps où la ménagère n’a même plus de panier.

Face à la promesse du Chef de l’Etat de diligenter une enquête pour identifier et faire punir les commanditaires, bien de Béninois avaient évoqué leur incrédulité. Mais ils ont été tôt sommés de détracteurs du pouvoir en place. Leur avis n’a pas tardé à être balayé du revers de la main. Les faits l’attestent dorénavant. Un jet de lumière sur l’utilisation de ces 14 milliards tarde à se manifester.

Pour l’instant, l’entrée de la ville de Porto-Novo est ornée de ces murs sinistres, dont on a espéré à tort, pouvoir se muer en lieu de travail, pour la représentation nationale. Hélas ! L’impunité semble être érigée en norme réglementaire sous l’ère de la Refondation. Pas étonnant donc si on ne parvenait jamais à connaître les parrains de cette fraude nationale.

Assaf ADJOVI

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