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Entretien avec Zinatou Alazi Osseni Saka, maire de la commune de Kandi : « Nous irons vers une forte mobilisation des ressources endogènes »

Publié le vendredi 4 septembre 2020  |  Fraternité
Zinatou
© aCotonou.com par DR
Zinatou Alazi Osseni Saka, maire de la commune de Kandi
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Première femme maire de la commune de Kandi, Zinatou Alazi Osseni Saka nourrit de nobles ambitions pour une localité dont elle a pleine connaissance des réalités. Elue sur la liste du parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), celle qui a occupé le fauteuil de Première adjointe au maire sous l’ancienne mandature entend mettre un accent particulier sur la mobilisation des ressources.

Du poste de Première adjointe au Maire (Pam) vous êtes devenue maire de la commune de Kandi. Que peut-on retenir de ce couronnement ?
Il faut juste garder que c’est la volonté de Dieu, le tout Puissant. Aussi, je dois remercier la population de Kandi pour la confiance placée en moi. Je n’oublie pas non plus les leaders de mon parti politique, la Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Le militantisme paie toujours.

Une commune gérée par un parti d’opposition. Comment se passe la cohésion au sein du conseil communal ?
L’opposition n’était juste que pour la période électorale. Dès notre installation, j’avais eu à le souligner. Désormais nos idées convergent et le plus intéressant est que nous avons tous adhéré à un même parti, celui du développement de la commune de Kandi.

Vous êtes aussi l’une des rares femmes à prendre le contrôle d’une ville. Comment comptez-vous procéder pour la réussite de ce mandat ?
Comme vous pouvez le constater, j’ai le soutien de ma population, mais aussi de tous les conseillers déjà engagés et prêts pour amorcer le développement de notre chère commune Kandi. La tâche ne peut être facile pour moi que grâce à la collaboration de mes collègues et de mes mandants.

Quels sont les défis majeurs à relever par votre Conseil ?
Les défis auxquels nous devons faire face sont très nombreux. Mais de façon générale, il faut retenir que dans tous les domaines, mes collègues et moi œuvrons pour l’épanouissement de nos mandants. Il s’agira notamment de penser à l’extension du réseau électrique, l’aménagement des infrastructures routières. La question de la fourniture d’eau à tous les ménages demeure aussi une préoccupation majeure.

L’emploi des jeunes est une problématique à Kandi. Cette préoccupation entraîne la fuite des compétences de votre localité. Comment comptez-vous accompagner l’Etat dans la résolution de cette équation afin d’arrêter la saignée dans votre commune ?
Nous sommes toujours prêts et nous le serons toujours pour accompagner l’Etat dans la résolution de ce problème relatif à la fuite des cerveaux. La commune seule ne peut y faire face. Nous mettrons un accent particulier sur l’auto-emploi et accompagnerons les jeunes à décrocher des financements pour la réalisation de projets innovants. Je puis vous dire que tout le conseil communal de Kandi a à cœur cette préoccupation, car la jeunesse, c’est l’avenir et nous avons l’obligation non seulement morale mais aussi légale de nous soucier des générations à venir.

Qu’en est-il de la mobilisation des ressources en vue de la réalisation de vos ambitions ?
Nous sommes dans la réflexion pour asseoir un système très dynamique. Nous avons pris l’engagement. Et nous irons vers une forte mobilisation des ressources endogènes.

Kandi devra sans doute collaborer et nouer des partenariats intercommunaux. Qu’en dites-vous ?
Nous sommes en parfaite intelligence avec les autres communes. Non pas seulement celles de l’Alibori mais aussi avec presque toutes les communes du Bénin. A l’international nous sommes en collaboration avec deux communes, l’une en France et l’autre au Pays-Bas. Nous travaillons aussi toujours pour renforcer davantage cette coopération en vue d’attirer de nouvelles communes.

Votre mot de la fin
Je voudrais rassurer les populations de Kandi. Jamais la division ne l’emportera sur leurs aspirations profondes. A Kandi nous sommes d’abord tous des enfants d’un même père. De notre mieux, nous travaillerons à bâtir notre cité commune.

Propos recueillis : Arnaud DOUMANHOUN
Transcription : Mistourath A BACHABI (Stag)
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