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Gouvernance économique du Président Talon: Le décryptage de Mahmoud Amadou en 3 mots

Publié le vendredi 11 septembre 2020  |  Matin libre
Mahmoud
© Autre presse par DR
Mahmoud Amadou, chef d’entreprise
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Reçu dans une émission spéciale par la journaliste Pesce Hounyo, le chef d’entreprise, Mahmoud Amadou passe au crible la gouvernance économique en presque cinq ans du chef de l’Etat, Patrice Talon. Selon l’invité, trois mots caractérisent cette gestion économique : ‘’Assainissement, Rationalisation et Croissance’’. Lire les arguments développés dans cet extrait de l’émission de la web Tv.


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Journaliste : Comme toute gouvernance économique, celle du Président Patrice Talon a aussi ses caractéristiques. Qu’est-ce-qui caractérise depuis 4 ans et demie, la gestion économique du gouvernement du nouveau départ ?

Mahmoud Amadou : Il y a 3 mots qui caractérisent la gouvernance économique mise en place par le Chef de l’Etat Patrice Talon depuis 2016. Le premier c’est l’Assainissement, le deuxième c’est la Rationalisation et le troisième c’est la Croissance.

L’assainissement a consisté à assainir les finances publiques. Vous savez très bien, qu’avant l’avènement du Nouveau Départ, le principal mal économique de ce pays avait pour nom : coulage des finances publiques. Cette pratique entravait l’exécution du budget de l’Etat aussi bien dans sa dimension relative à la mobilisation des ressources à travers de multiples réseaux de vol et de détournement de recettes publiques, que dans sa dimension liée aux dépenses à travers le gâchis, les surfacturations et la distraction des deniers publics. Grâce à la détermination du Président Patrice Talon, l’assainissement des finances publiques a été réalisé avec des réformes qui ont touché toutes les régies financières, les douanes, les Impôts et le Trésor. Ces réformes ont pris en compte à la fois la réorganisation interne de toutes les structures impliquées dans la collecte des recettes publiques, la dématérialisation des procédures pour réduire le contact pernicieux entre les usagers et les agents publics commis pour la perception des taxes et impôts, toute chose ayant permis de renforcer la transparence et le niveau de traçabilité des formalités et des opérations au niveau des régies financières.

La rationalisation a surtout touché le train de vie de l’Etat dans tous ses compartiments. Il fût une époque où le fonctionnement de l’Etat coûtait très cher inutilement au contribuable béninois. Il ne pouvait en être autrement quand vous avez des ministres et des cadres qui étaient en permanence dans des missions improductives tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. Depuis 2016, cette époque est révolue grâce aux actions de rationalisation.

Et puis maintenant la troisième caractéristique : la croissance. Au fait, c’est la caractéristique Résultat. Le Bénin est passé d’un taux de croissance de 5% en 2016 à 7,6% en 2019. Autant dire que Patrice Talon est un champion de la gouvernance économique axée sur les résultats.

Pourtant certains de nos compatriotes qualifient de catastrophique la gestion économique du Président Patrice Talon estimant que les chiffres de croissance mis en avant ne reflètent pas la réalité. Qu’en dites-vous ?

Rires. C’est une affirmation gratuite qui repose sur une mauvaise conception de l’évaluation de l’action publique. Dans tous les pays du monde, la santé économique des Etats est mesurée avec la croissance économique. Il en était ainsi au moment où les auteurs de ces dénigrements politiciens étaient aux affaires. Il en sera toujours ainsi. L’évolution positive de la croissance économique du Bénin sous le leadership du Chef de l’Etat Patrice Talon est un fait unanimement reconnue par toutes les institutions financières internationales notamment la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Mieux, les actions qui ont permis de produire ces résultats sont les mêmes qui expliquent les positions enviables du Bénin dans un certain nombre de classements ayant trait aux finances et au budget. A titre d’illustration, je vous rappelle que le Bénin est premier en 2019 de toute l’Afrique Francophone en matière de transparence budgétaire, deuxième sur le continent en matière de qualité de la gouvernance économique et premier sur le plan de la transparence dans la gestion de la dette parmi les 76 pays éligibles au financement de l’Agence International du Développement. Madame Pesce Hounyo, il est difficile de cacher les rayons du soleil avec la main.

Dans les points de performance que vous avez énumérés tout à l’heure, vous avez parlé de la dette. L’autre reproche qui est fait à la gouvernance économique et financière du gouvernement du Président Patrice Talon est le surendettement avec des sollicitations quasi mensuelles sur le marché financier régional. Si tout va aussi bien comme vous le dites, pourquoi s’endetter autant ?

Il n’y a que ceux qui n’ont rien compris des facteurs de développement qui puissent s’étonner de l’endettement. Au 21e siècle, la dette est un facteur de développement à condition qu’elle soit soutenable, transparente et productive. La dette contractée par le gouvernement du Président Patrice TALON remplit ses trois critères de soutenabilité, de transparence et de productivité. Mieux, en matière d’endettement, les prêteurs ne prêtent de l’argent qu’aux Etats qui sont en mesure de rembourser. Quand un pays marche, tout le monde veut lui prêter de l’argent. C’est le cas du Bénin dont les partenaires financiers sont rassurés par les notes positives que les agences de notation attribuent à notre pays. En ce qui concerne le respect de la norme communautaire qui exige que l’encours de la dette publique ne dépasse pas les 70% du PIB, le Bénin reste un bon élève.

Comment pouvez-vous en tant que chef d’entreprise couvrir d’autant d’éloges une gouvernance économique dans laquelle plusieurs entreprises sont en train de sombrer ?

Rires. Quelles sont ces entreprises qui sombrent ? Quelles sont les entreprises qui ont cessé leurs activités ? Celles qui n’étaient pas du tout viables et qui n’étaient pas dans la production. C’est la production qui fait la richesse : la production agricole, artisanale et industrielle. Bien évidemment, si vous créez votre entreprise en comptant uniquement sur les amis et les réseaux pour exister, votre entreprise n’est pas inscrite dans la durée. C’est plus qu’une évidence. Les entreprises qui ont toujours opéré en toute légalité et menant des activités qui contribuent à propulser la croissance économique sont sur place. Le climat des affaires s’est nettement amélioré avec une batterie de mesures pour faciliter la création des entreprises et leur permettre d’opérer dans un environnement qui assure la pérennisation et la sécurisation des investissements. Le problème de disponibilité de l’énergie qui était un frein à la compétitivité des entreprises est résorbé avec l’ambition affichée par le Président Patrice Talon d’aider le Bénin à réaliser son autonomie énergétique en consentant des investissements énormes dans le secteur énergétique. Je suis moi-même opérateur dans ce secteur, je puis vous dire que dans ce domaine, le chef de l’Etat Patrice Talon et tout son gouvernement comprennent tous les enjeux du développement économique et social liés aux questions énergétiques.

Quelle insuffisance ou quel point de faiblesse relevez-vous dans cette gouvernance en dépit de de vos appréciations très positives ?

La gouvernance économique que nous connaissons depuis 2016 a une seule faiblesse. Elle doit en principe durer dans le temps pour que le pays puisse en optimiser les résultats. Voilà qu’en 2021 ce sera la fin du mandat que le peuple béninois a confié à Patrice Talon comme vous l’avez dit dans votre introduction. Si tout ceci s’arrête en 2021, le peuple béninois aurait perdu. C’est pour cette raison que je pense comme la majorité écrasante des béninoises et des béninois que Monsieur Patrice Talon doit encore nous sacrifier 5 autres années de sa vie. Il doit impérativement être candidat en 2021 pour avoir un second mandat que les jeunes et les femmes lui ont déjà garantis. Il doit être candidat. Nous sommes satisfaits de sa gouvernance économique très efficace et sommes préoccupés par sa pérennisation. Nous apporterons notre contribution. Ma contribution à moi, ce seront des actions concrètes sur le terrain pour soutenir ce qui se fait de bien et de beau dans ce pays.



Transcription : Mike M.
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