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Adaptation des communautés rurales aux effets des changements climatiques: Sept communes bénéficient d’un projet d’envergure

Publié le mercredi 23 septembre 2020  |  La Nation
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Professeur Nestor AHO, Agro climatologue
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Par Alexis Meton,

Le gouvernement lance par le truchement du ministère du Cadre de vie et du Développement durable, un projet visant l’adaptation des communautés rurales pour préserver l’écosystème contre les effets néfastes du changement climatique.

Les communes de Dassa-Zoumè, Tchaourou, Ouaké, Boukombé, Banikoara, Cobly et Djougou bénéficient du projet d’adaptation basée sur les écosystèmes, dont l’objectif est de protéger les communautés rurales contre les effets des changements climatiques, à travers des moyens de résistance agricole et en investissant dans la gestion des terres. Lancé en présence des personnalités dont le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Environnement, ledit projet sera mis en œuvre sur une période de cinq ans. Financé par le Fonds vert pour le climat par le truchement du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, ce projet interviendra pour un équilibrage entre les écosystèmes et leur préservation dans sept communes du Nord et du Centre du Bénin.Les changements climatiques menacent la survie de l’humanité et il faut des initiatives au profit des communautés rurales, acteurs principaux de l’agriculture. C’est ce qui motive la naissance du projet d’adaptation basée sur les écosystèmes dont la mission est d’aider à un aménagement de ville durable et à une agriculture résiliente. Pour Jeanne Josette Acatcha Akoha, directrice de cabinet du ministre du Cadre de vie et du Développement durable, l’adaptation basée à les écosystèmes servira de base à la planification des actions visant à restaurer et à préserver les ressources forestières et agricoles afin de les ramener à un niveau de productivité acceptable et durable. Elle a indiqué que les résultats permettront de restaurer entre autres six mille hectares de terres agricoles, trois mille six cents hectares de terres forestières. Le lancement du projet, faut-il le préciser, a connu la présence du directeur général de l’Environnement et du Climat, le professeur Martin Aïna Pépin, directeur national du projet et bien d’autres cadres d’institutions.
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