Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Parrainages, présence dans le starting-block en 2021 et récépissé pour ‘‘Les Démocrates’’ : Décryptage des vérités de Patrice Talon

Publié le lundi 28 septembre 2020  |  Fraternité
Célébration
© Présidence par DR
Célébration du 60è anniversaire de l`indépendance du Bénin
Cotonou, le 1er août 2020. Le président de la République, Patrice Talon et les Béninois, ont célébré le 60è anniversaire du Bénin dans la sobriété en raison de la pandémie de la covid-19
Comment


Une interview exclusive de Patrice Talon. Les abonnés de Jeune Afrique l’ont eu en primeur, les autres lecteurs au fil des heures et des opportunités en sauront davantage sur le contenu et les impressions du chef de l’Etat béninois sur bien de sujets brulants de l’actualité politique nationale et international. Déjà, à six mois de la présidentielle de 2021, l’essentiel de l’entretien s’est focalisé sur les réformes politiques et des possibilités quant à la participation à cette compétition. Si de son côté, l’actuel locataire de la Marina a confirmé qu’il sait quelle décision il prendra au moment opportun, il n’en est pas de même pour tous les prétendants à la magistrature suprême. Et pour cause, l’équation des 16 parrainages des maires et ou députés nécessaires pour valider une candidature est difficilement solvable si les deux partis de la mouvance qui en ont les moyens devraient poser des verrous.
Mais, visiblement, le président Patrice Talon n’est pas de cet avis. Pour lui, il y aura compétition. Cela suppose qu’en dépit du volet des parrainages et d’une opposition en manque de députés et du nombre de maires nécessaires pour valider une candidature, la présidentielle serait ouverte à tous. Car, selon ses dires, les élus qualifiés pour l’exercice, le feront en leur âme et conscience sans tenir compte de l’obédience des prétendants. Si ces assertions sont de nature à rassurer les sceptiques qui voyaient pointer à l’horizon une présidentielle à sens unique pour ne pas dire avec un candidat unique, il faudra tout de même se demander quelle sera la taille de ces candidats à parrainer par une mouvance qui ne voudra non plus faire trop de cadeaux au camp d’en face. Ne l’oublions surtout pas. En faisant le choix de l’impopularité comme il l’a lui-même affirmé, il sait quel risque il prend. Même si l’opposition paraît très affaiblie, il est tout de même certain que Patrice Talon, s’il devrait être candidat ou positionner un dauphin, ne fera pas l’erreur de donner trop de bâtons à ses adversaires pour se faire battre. Mais, attendons de voir entre le discours et la réalité, où se positionnera le compétiteur-né.

2021, les paris sont ouverts
D’ailleurs, qu’on soit de la mouvance ou de l’opposition, la grosse attente, c’est autour de ce que fera le président Talon en 2021. S’il a confié qu’il réserve la primeur à ses compatriotes, le décryptage des mots laisse penser qu’il a encore faim et qu’il souhaite continuer l’œuvre entamée en 2016. Ce n’est sans doute pas un hasard si avec Jeune Afrique on découvre que sa principale qualité, c’est la persévérance. Il n’empêche, que pour quelqu’un qui a comme modèle Nelson Mandela, les motivations peuvent être imperceptibles par le commun des Béninois. Alors, décision déjà prise mais le mystère demeure et les paris sont toujours ouverts.
Un autre point n’a pas échappé aux échanges entre Jeune Afrique et Patrice Talon. Il s’agit du parti ‘‘Les Démocrates’’ dont l’obtention du récépissé traîne encore au niveau du Ministère de l’intérieur. Pour le chef de l’Etat béninois, il n’y a aucune raison que ce parti de l’opposition présidé par Eric Houndété avec la bénédiction de l’ancien président Boni Yayi n’ait son sésame s’il satisfait aux conditions posées par la loi. A ce sujet et certainement l’interview a eu lieu avant les dernières observations du Ministère de l’intérieur, il est clair que le processus évolue et le dénouement ne devrait plus être loin. Pour couper court à toute supputation, l’invité du numéro d’octobre de Jeune Afrique a même botté en touche : ‘‘ce n’est pas mon rôle’’. Il n’empêche que son ministre de l’intérieur répond de lui. En somme, quand les tracasseries inutiles encombreront le ciel de l’obtention du récépissé du parti ‘‘Les Démocrates’’, tout aura l’air d’un vilain jeu. Il est à espérer que ce ne soit pas le cas et qu’on en finisse vite pour passer aux choses plus sérieuses.

Angelo DOSSOUMOU
Commentaires