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Victime d’une nouvelle crise cardiaque à la prison d’Abomey-Calavi : Evacuation sanitaire, le salut de Me Maxime Bankolé

Publié le lundi 28 septembre 2020  |  Fraternité
Maxime
© aCotonou.com par DR
Maxime Bankolé, huissier
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Moïse DOSSOUMOU

La santé de Me Maxime Bankolé, huissier de justice, est inquiétante. Placé sous mandat de dépôt le 02 juin dernier, puis condamné à quatre ans de prison, l’officier ministériel qui a fait appel du verdict, est aux prises avec la maladie. En effet, il était sur le point de se rendre à l’extérieur pour suivre des soins appropriés quand il a été emprisonné. Depuis lors, il survit dans cet univers inadapté pour son rétablissement. Comme si le sort s’acharnait contre lui, le 31 août dernier, il fit une crise qui a contraint l’administration pénitentiaire à solliciter son médecin traitant qui lui a porté assistance. Mais, quelques jours plus tard, soit le 21 septembre, il refit une nouvelle attaque plus foudroyante que la précédente. Alarmée, l’administration dut le transférer d’urgence au service cardiologie du Cnhu Hubert Koutoukou Maga de Cotonou. A ce niveau, les premiers soins à lui prodigués ont permis de le « récupérer », mais son état reste fragile.
Pour éviter une évasion du malade malgré son état grabataire, les autorités pénitentiaires ont pris la décision de le menotter afin de l’immobiliser. Mais, Me Maxime Bankolé ne l’entendant pas de cette oreille, a estimé qu’il peut faire l’objet d’une surveillance sans subir cette humiliation dans des conditions sanitaires aussi critiques. C’est ainsi qu’il fut ramené manu militari dans sa cellule alors qu’il recevait toujours des soins. Aux dernières nouvelles, Maître Maxime Bankolé aurait déposé un préavis pour observer une grève de la faim avec suspension de la prise de ses médicaments.
Si nul ne peut se soustraire à la justice, il faut néanmoins souligner que la vie est sacrée. A tout moment, le détenu peut récidiver avec une autre crise qui peut lui être fatale. Pour éviter que l’irréparable se produise, au nom des droits humains, il serait bien que le détenu soit autorisé à se soigner hors du pays. Cette sollicitude qu’il appelle de tous ses vœux ne saurait l’empêcher de répondre des actes pour lesquels il est privé de sa liberté.

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