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Présidentielle 2021 Bénin : le parrainage ne garantit pas la victoire, selon Mathias Hounkpè

Publié le vendredi 9 octobre 2020  |  banouto.info
Mathias
© aCotonou.com par DR
Mathias Hounkpè,politologue béninois
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Le politologue Mathias Hounkpè a indiqué que le fait d’avoir plusieurs parrains par un camp politique n’est pas un gage de victoire à la présidentielle de 2021 au Bénin.

Avoir beaucoup de parrains pour la présidentielle de 2021 n’offrira pas systématiquement la victoire à un candidat. C’est ce que pense le politologue Mathias Hounkpé dans une interview à Crystal News. 
« Si on laisse les citoyens aller aux bureaux de vote, si les acteurs politiques se donnent les moyens de suivre le processus correctement et que la commission électorale donne à chaque étape la preuve de la transparence de tout ce qu’elle fait, je ne suis pas sûr que les insuffisances (relevées par l’opposition notamment le parrainage) peuvent suffire pour garantir, de façon automatique, la victoire à un camp politique », a-t-il déclaré.
En prenant l’exemple de la présidentielle passée, Mathias Hounkpè a indiqué que « le président Patrice Talon, candidat en adversité frontale avec le chef de l’Etat d’alors a été élu en 2016 ». Le politologue a laissé entendre dans son analyse que seul un candidat qui motive les électeurs avec un suivi rigoureux du processus par les acteurs politiques et la société civile, pourra bien faire l’affaire.

« Si sous le président Boni Yayi et tout l’appareil de l’Etat, le candidat Talon a pu être élu en allant frontalement contre lui et en déployant le moyen de contrôle du système de l’organisation de l’élection, je pense que n’importe qui peut le faire », a-t-il souligné.
Pour lui, tout candidat contre le président Patrice Talon a encore le temps de s’organiser pour la présidentielle 2021, mais il ne pourra s’attendre à ce que toutes les insuffisances contre les réformes soient tranchées avant le scrutin.
« Je pense qu’il y a toujours des choses qu’on peut améliorer sur les réformes proposées, même sur la CENA. Les réflexions doivent continuer et les acteurs politiques actuels ne peuvent pas constituer la fin de l’histoire en ce qui concerne ses réformes dont le pays a besoin », a-t-il conclu.
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