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Coopérations commerciales : La BAD pour le renforcement des partenariats entre les entreprises nordiques et africaines

Publié le mardi 13 octobre 2020  |  L'Economiste
Présentation
© aCotonou.com par JOB
Présentation du rapport Perspectives économiques 2020 de la BAD
La Banque africaine de développement (BAD) a présenté l’édition 2020 de son rapport « Perspectives économique en Afrique », ce jeudi 30 janvier 2020 au siège de l’institution à Abidjan, Côte d’Ivoire.
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Le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), chargé du Secteur privé, des Infrastructures et de l’Industrialisation, Solomon Quaynor, a fait, le 8 octobre dernier, un vibrant plaidoyer pour des investissements à caractère stratégique en Afrique lors d’un webinaire avec des membres de l’Association des entreprises nordiques et africaines (NABA).

Falco VIGNON

La visioconférence organisée par le ministère norvégien des Affaires étrangères, la Nordic African Business Association (NABA), l’entreprise européenne basée à Oslo, Scatec Solar et l’institution financière Africa Finance Corporation, visait à mettre en lien les entreprises du nord de l’Europe avec celles du continent africain. Le sommet des entreprises nordiques et africaines organisé consécutivement ces neuf dernières années à Oslo, en Norvège, a reçu plus de 3 000 invités et 300 intervenants venant de plus de 40 pays.

Les projets agro‑industriels pour lesquels la Banque sollicite l’appui de ses partenaires nordiques comprendront ceux à forte valeur ajoutée, et compétitifs, liés à des produits tels que le cacao, le coton ou l’élevage. Leur mise en œuvre devrait tirer partie de l’accord signé sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui va créer un vaste marché unique de 1,2 milliard de personnes. Ils ajouteront de la valeur et « permettront à la production africaine de participer davantage à ces chaînes de valeur et d’augmenter les emplois et les revenus du secteur privé et de l’économie africaine », a déclaré Solomon Quaynor. L’approche de l’Africa Finance Corporation et du groupe de sociétés Arise de A. P. Moller Capital, en partenariat avec Olam de Singapour, est une bonne illustration.

Relever les défis aux projets de financement et de bancabilité

Solomon Quaynor a rassuré les participants sur le fait que la question de la bancabilité est toujours prise en compte. Elle comprend les risques liés au marché, à la rentabilité et à la trésorerie, l’absence d’un environnement propice à l’investissement, les évaluations d’impact environnemental et social (ÉIES) de qualité et les questions relatives à l’intégrité des promoteurs et des contractants.

Certaines questions ont concerné la disponibilité des financements des projets cités pour les investisseurs, les financements commerciaux et la possibilité pour la Banque de financer des projets touristiques. La Banque apporte son soutien à « tous les projets qui favorisent le développement économique, mais nous avons décidé d’être sélectifs et de nous concentrer sur les domaines où nous détenons un avantage comparatif », a précisé Solomon Quaynor.

La Banque est dorénavant plus sélective et cible de grands projets d’industrialisation transformatrice. « Nous appuyons également les institutions financières afin de soutenir indirectement de petits projets. Nous allons également faire davantage pour maximiser nos prêts directs en utilisant des garanties afin d’attirer d’autres investisseurs privés », a-t-il poursuivi. « Dans des domaines comme les énergies renouvelables hors réseau, nous apportons notre soutien à travers des plateformes comme le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA). Il nous faut des projets bancables et des plans d’affaires crédibles, et nous devons nous assurer que les ESG, critères environnementaux, sociaux et gouvernementaux et les travaux de conformité ont été réalisés », a conclu Quaynor.
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