Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Arriérés de salaires des travailleurs: Romuald Wadagni apporte des précisions

Publié le mardi 20 octobre 2020  |  Le Matinal
Romuald
© aCotonou.com par dr
Romuald Wadagni, Ministre chargé des finances
Comment


Le ministre de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, a apporté des clarifications sur la dette de l’Etat envers les travailleurs, héritée par le gouvernement de Patrice Talon. A la faveur d’une rencontre avec la presse samedi 17 octobre 2020, il est revenu sur plusieurs dossiers, notamment ceux concernant la dette de l’Etat vis-à-vis des travailleurs et les pensionnés de l’Etat. Selon l’Argentier national, le montant de l’ensemble de la dette de l’Etat vis-à-vis des différentes catégories de la population, notamment les travailleurs au titre des rappels sur salaires en 2016 s’élève à 93,8 milliards de francs Cfa. Ce point qui a été présenté lors de la visite de Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (Fmi) en 2017 à Cotonou, correspond au non-paiement de l’effet des glissements catégoriels. « Le glissement catégoriel peut provenir de deux choses : l’avancement ou les échelons que l’on acquiert tous les deux ans mais aussi la progression des salaires liée aux promotions », a-t-il expliqué. Au dire de Romuald Wadagni, le fait qu’il fallait, pour les travailleurs, de se déplacer à la Fonction publique et faire plusieurs formalités administratives pour que les augmentations de salaire soient actées justifie en partie cette dette qui a été accumulée depuis des dizaines d’années. Soucieux de la situation des travailleurs, le président Patrice Talon, dès son arrivée à la tête du pays s’est résolument engagé à soulager leurs peines. Toutefois, a laissé entendre le ministre, « les instructions que le chef de l’Etat a données dès notre arrivée est de réfléchir et mettre en place un mécanisme afin que la dette ne s’accumule plus. « Depuis notre arrivée, nous avons mis en place un dispositif où les échelons des travailleurs sont constatés de façon mécanique et automatique dans le système de gestion de la paie, sans forcément attendre que les actes soient pris et que cela fasse le tour des Ministères. Cette réforme est effective depuis 2017 et permet de faire le constat automatiquement de l’effet des avancements. Cela dit, depuis avril 2016, on a des anciens actes qui étaient en cours de traitement et qui sont venus en fin de processus », a déclaré l’autorité ministérielle.


La rédaction
Commentaires