Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Programme « PartiCip II » : La part active de l’Ong Alcrer et Social Watch Bénin exposée

Publié le mercredi 21 octobre 2020  |  La Presse du Jour
Martin
© aCotonou.com par Didier Assogba
Martin Assogba, le Président de l`Ong-Alcrer.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. - Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir
Comment


Le Comité de pilotage et de suivi du Programme de participation citoyenne aux politiques au Bénin (PartiCip II), présidé par M. Martin V. Assogba, était face à la presse hier, 20 octobre 2020 à Cotonou. L’Ong Alcrer et Social Watch Bénin ont présenté leur contribution à l’expérimentation et l’adoption du Budget participatif au sein des collectivités locales, à travers le PartiCip II.

D’entrée, il faut préciser que le Budget participatif (Bp) n’est pas égal au budget communal. C’est du moins, un mécanisme par lequel les populations décident de l’affectation de tout ou partie des ressources publiques disponibles. En effet, de nombreuses actions ont été menées par l’Ong Alcrer et Social Watch, ceci avec le concours de leurs partenaires. On peut noter entre autres, l’information, la sensibilisation, les plaidoyers…Tout cela s’est inscrit dans l’optique d’aboutir efficacement. Pour le président de l’Ong Alrcer Martin Assogba, à travers le Budget participatif comme politique de gouvernance à la base, les élus locaux donnent l’occasion aux citoyens de jouir du droit de participer à l’identification, de la mise en œuvre et le suivi des programmes de développement dont ils sont les bénéficiaires. Pour cela, les deux organisations accordent un crédit au Bp qui est, selon elles, une approche de gouvernance concertée. »C’est donc un processus de démocratie directe qui confère à la population sous l’encadrement des élus, le pouvoir de délibérer, de planifier et de contrôler les affaires publiques locales et qui met les citoyens au centre du processus de décisions », a dit Martin Assogba. Parlant des actions, des efforts concrets ont été faits depuis 2016. On peut retenir l’organisation du séminaire d’information des maires, receveurs-percepteurs et chefs services affaires financières à Kétou, les 12 et 13 août 2015. Ce séminaire a permis de présenter le Budget participatif et les avantages liés à son adoption. Il y a eu également des séances d’échanges fructueux avec les autorités préfectorales dans les départements de l’Ouémé, Plateau, Couffo et Atlantique. Du 5 au 15 juillet 2016, l’Ong Alcrer et Social Watch Bénin ont organisé une formation de trente premiers facilitateurs certifiés en matière de conception, de conseil et de félicitation de la mise en œuvre du budget participatif; et bien d’autres actions s’en sont suivies. Abordant la seconde phase du programme qui a démarré en 2017, moult actions sont également accomplies. Des séances d’informations sont organisées du 6 au 16 août 2016 dans les 62 communes d’intervention. L’objectif était de susciter l’adhésion des élus locaux. A titre expérimental, le Programme PartiCip II a permis aux communes d’Athiémè, Ifangni, Boukoumbé, Dogbo,Ouessè et Adjarra de bénéficier de l’appui technique et de l’accompagnement financier de PartiCip II. Chaque commune a décaissé un montant précis. Par exemple, Adjarra a consacré 7% de son budget d’investissement au Bp, soit un montant 53 millions de Fcfa. Athiémé a décaissé 30 millions de Fcfa à hauteur de 15%.Boukoumbé a pris 10% de son budget avec un total de 192 millions de Fcfa. Ifangni a pris au profit du Bp35 millions de Fcfa, Dogbo25.875.000 Fcfa, Ouèssè76.597.967 Fcfa. Au total, les six communes de la phase pilote ont consacré 412.472.967 Fcfa.

Joseph-Martin Hounkpè
Commentaires