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Les sachets plastiques non biodégradables au cœur des débats à la CAD

Publié le jeudi 22 octobre 2020  |  ABP
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© Autre presse par DR
Les sachets plastiques non biodégradables au cœur des débats à la CAD
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L’inspecteur de l’environnement à la direction départementale du cadre de vie et du développement durable de l’Atacora et de la Donga, Apolinaire Alohou, a entretenu mercredi à Djougou, les membres de la Conférence administrative départementale (CAD) des deux départements sur la loi n° 2017-39 du 26 décembre 2017 portant interdiction de la production, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation de sachets plastiques non biodégradables en République du Bénin, rôles des différents acteurs.

Dans son exposé, Apolinaire Alohou a fait l’état des lieux sur l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables en République du Bénin, tout en mettant un accent particulier sur leurs impacts sanitaires, environnementaux et économiques. « Le sachet plastique est fabriqué en une (1) seconde, utilisé pendant 20 minutes et sa durée de dégradation est estimée entre

200 et 400 ans », a fait savoir le communicateur. En termes d’impacts négatifs, l’inspecteur de l’environnement, a entre autres énuméré, l’intoxication alimentaire, les cancers, la pollution de l’air et bien d’autres.

« 3,7 millions de décès annuels sont dus à la pollution de l’air ambiant et 3,3 millions de décès annuels sont dus à la pollution de l’air à l’intérieur des habitations (OMS, 2014) », a-t-il précisé. Le communicateur a fait remarquer que le coût de la gestion et du traitement des plastiques est très élevé avec une pré-collecte et une collecte estimé à 0,5 pour cent des revenus.

De sa structuration, aux articles y figurant en passant par les décrets et les arrêtés d’application, des alternatives et des rôles des institutions impliquées dans son application, Apolinaire Alohou a également passé au peigne fin la loi n° 2017-39 du 26 décembre 2017. Evoquant les dispositions pénales de la loi, l’inspecteur de l’environnement, a confié que toute personne physique ou morale qui produit, importe ou exporte les sachets en plastique en contravention aux dispositions des articles 4 est punie d’une amende de 5 millions à 50 millions de F CFA sans préjudice des peines complémentaires de retrait d’agrément ou d’autorisation, du gel et de la confiscation des avoirs.

« Quiconque commercialise, distribue ou détient les sachets en plastique en contravention aux dispositions des articles 4 de la présente loi, est puni d’une amende de 100 mille à 5 millions de F CFA et d’une peine d’emprisonnement de trois mois à six mois », a aussi prévenu le communicateur.
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