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Généralisation du Budget participatif dans les communes en 2021 : Particip II défend le bien fondé et les enjeux

Publié le jeudi 22 octobre 2020  |  Fraternité
Martin
© aCotonou.com par Didier Assogba
Martin Assogba, le Président de l`Ong-Alcrer.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. - Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir
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2021 sera l’année de la généralisation du budget participatif dans les communes du Bénin. Face aux hommes des médias hier au siège de l’Ong Alcrer, le Comité de pilotage et de suivi du Programme de participation citoyenne aux politiques publiques, phase 2 (PartiCip II) s’est félicité de cette avancée. « Du rêve longtemps caressé par Alcrer et Social Watch Bénin, nous sommes désormais à l’heure de la pratique effective de cette approche au sein de toutes nos 77 collectivités locales. C’est une victoire, un important pas que vient de franchir notre pays dans l’amélioration de la gestion des ressources publiques et de la promotion de la participation citoyenne », a déclaré Martin Assogba, Président dudit comité. En effet, le budget participatif, qui n’est pas à confondre avec celui communal classique, est une approche consistant à associer les populations à l’élaboration du budget de la commune. Le citoyen passe du simple statut d’observateur à celui de participant au processus de définition, de mise en œuvre et de suivi de la politique publique locale.

Le terrain balisé par PartiCip II
Et si cette approche semble nouvelle au Bénin, ce n’est pas dans la réalité le cas. Social Watch et Alcrer travaillent depuis 2015 avec d’importants impacts dans au moins 6 communes. L’une des premières actions a été la formation des maires en août 2015 à Kétou sur les avantages liés au budget participatif et à son adoption. Plusieurs autres suivront, dont des plaidoyers auprès des autorités préfectorales du Plateau, de l’Ouémé, du Couffo et de l’Atlantique, la formation de 30 facilitateurs certifiés sous la houlette de l’Organisation Internationale pour la Démocratie Participative (Oidp), et des séances de sensibilisation pour susciter l’adhésion des élus locaux à cette nouvelle approche de gouvernance. Avec un tel engagement de ces deux Ong qui ont semé les germes de cette approche dans les communes, le terrain est balisé pour la généralisation. Les populations de Athiémé, Ifangni, Boukoumbé, Dogbo, Ouèssè et Adjarra bénéficient des avancées, à l’issue de deux années d’expérimentation, c’est-à-dire 2018 et 2019.

Des résultats édifiants
Dans ces communes pilotes, des ouvrages d’assainissement, des forages d’eau, la réhabilitation de salles de classes, la construction de magasins de stockage de produits agricoles, et bien d’autres activités ont pu être réalisées au profit des administrés. « Le Programme PartiCip II a réussi, avec une forte participation des citoyens et une volonté politique affirmée des élus, à faire mobiliser plus de 800 millions de Fcfa pour la réalisation d’environ 40 projets sociocommunautaires au profit de nos populations à la base, dans les villes et villages, hameaux et autres contrées reculées », a martelé Martin Assogba.
En adoptant le budget participatif, les élus locaux donnent ainsi l’occasion aux citoyens de jouir du droit de participer à l’identification, la mise en œuvre et le suivi des politiques de développement dont ils sont les bénéficiaires. Avec la généralisation dans toutes les communes, décidée par le Gouvernement, Alcrer et Social Watch et leurs mécanismes de contrôle et de veille citoyens se tiennent plus que jamais prêts pour booster les impacts. Le mérite revient à PartiCip II qui prend fin en décembre prochain et dont on espère déjà une prochaine phase, au regard des enjeux.

La rédaction
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