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Rendez-vous scientifique à l’université d’Abomey-Calavi : Un colloque international pour rendre hommage au prof Gabriel Boko

Publié le jeudi 22 octobre 2020  |  Fraternité
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© Autre presse par dr
Professeur Gabriel Coovi Boko, (en local bleu )enseignant et premier responsable du Laerefor ( Laboratoire d’Expertise et de Recherche en Education, Formation et Orientation)
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« Les sciences de l’éducation et de la formation à l’école africaine : regard pluridisciplinaire ». Ainsi se décline le thème du colloque international qui se déroule depuis hier à l’Université d’Abomey-Calavi. Organisé par le Département des Sciences de l’Education et de la Formation (Dsef) à travers le Laboratoire d’Expertise et de Recherche en Education, Formation et Orientation (Laerefor), ce rendez-vous des scientifiques rend un hommage mérité au professeur Gabriel Coovi Boko, enseignant et premier responsable du Laerefor. Vu l’immensité et la qualité de l’heureux du jour, 120 communications seront données par 132 communicateurs dont 87 Béninois et 45 étrangers venus du Mali, du Niger, du Nigeria, du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire, du Tchad et du Togo. Ainsi, durant trois jours, l’Uac connaîtra une effervescence intellectuelle et un brassage de connaissances pour montrer la pluridisciplinarité et la pluri-dimensionnalité des sciences de l’éducation afin de relever son importance pour une meilleure conscience citoyenne africaine en général et béninoise en particulier. « C’est aussi une occasion pour mettre en perspective les sciences de l’éducation. Et une opportunité pour les participants d’échanger autour des valeurs éducatives africaines », a fait savoir Maxim da Cruz, recteur de l’Université d’Abomey-Calavi.
Pour l’assistance, ce colloque organisé à l’honneur du professeur Gabriel Coovi Boko est une manière de le célébrer de son vivant après avoir fait valoir ses droits à la retraite depuis le 1er octobre dernier. « Le professeur Boko a contribué au réarmement intellectuel, technique et pédagogique tant au niveau des apprenants, des formateurs que des encadreurs en ce qui concerne des enseignements maternel et primaire. Il a formé un grand nombre de conseillers pédagogiques au primaire et des inspecteurs au niveau de la maternelle. L’organisation de ce colloque en son honneur n’est que justice rendue », a fait savoir le représentant du ministre des enseignements maternel et primaire. Pour le représentant du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Boko a impacté le système éducatif béninois depuis la maternelle jusqu’à l’université. Il a laissé une marque indélébile à l’Uac. « Gabriel Coovi Boko est caractérisé par une rigueur professionnelle, une ouverture d’esprit, une intégrité morale et un sens de responsabilité élevé. Gabriel Boko est un personnage. Le présent colloque témoigne de toutes ces compétences et qualités », a précisé le professeur Maxim da Cruz.
Après 40 ans d’enseignement, le professeur Gabriel Boko est admis à la retraite le 1er octobre dernier. A l’occasion de ce colloque, il a prodigué quelques conseils à la jeune génération afin d’avoir un parcours exemplaire et de faire valoir ses droits à la retraite en toute tranquillité. « 40 ans d’enseignement, c’est peut-être long à certains égards, mais très peu au regard de l’immensité de la tâche qui demeure et qui nous attend. Mon souhait est que vous gardiez fermement la ligne, ne vous raccommodez d’aucune souillure et évitez tout raccourci qui vous conduira à des compromissions délicates. Il faut donc instruire les hommes sans les distinguer et se distinguer en instruisant les hommes car, tous les grains que vous sèmerez ne porteront pas de fruits. Certains tomberont sur des sols rocailleux, n’attendez pas d’eux de mirawcle. Si vous vous acharnez à les récupérer, ils vous traiteront en ennemi. C’est leur destin, n’en soyez pas découragés. Pendant ce temps, beaucoup d’autres grains tombés sur des sols nourriciers, germeront. C’est en cela que vous vous distinguerez comme semeur d’espoir. Et un enseignant doit être un semeur d’espoir », a-t-il laissé entendre.

La rédaction
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