Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

À part ” les repas chauds”: Quel bilan dans le secteur de l’enseignement ?

Publié le lundi 26 octobre 2020  |  Matin libre
Célébration
© Présidence par DR
Célébration du 60è anniversaire de l`indépendance du Bénin
Cotonou, le 1er août 2020. Le président de la République, Patrice Talon (Photo) et les Béninois, ont célébré le 60è anniversaire du Bénin dans la sobriété en raison de la pandémie de la covid-19
Comment


Effectif pléthorique par endroits, manque de mobiliers, classes sans instituteurs ailleurs, l’école béninoise présente de plus en plus une image peu reluisante. Un mois après le démarrage des activités scolaires, la rentrée n’est pas encore effective dans certains établissements d’enseignement publics. Depuis quelques années, à chaque reprise des classes, c’est la même rengaine. En 2016, le gouvernement de la Rupture a juré trouver un remède à la maladie. Depuis, des réformes sont pensées et mises en exécution pour, dit-on, finir avec les tares que traine l’école béninoise. A quelques mois de la fin du quinquennat, le bilan est loin d’être reluisant.

Au titre de réforme n’ayant pas soulevé de polémiques dans le secteur éducatif, on retient ‘’les repas chauds’’, la création du Cne. La première devrait permettre de garder les enfants à l’école, la seconde pour finir avec la politisation du secteur. Si ‘’Les repas chauds’’ sont d’une utilité, on se demande par contre à quoi sert finalement le Conseil national de l’éducation si le chef de l’Etat est contraint d’intervenir en personne pour régler certains problèmes. C’est ce qu’on a vu ces jours-ci avec la question des 30h de cours qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, à l’image d’autres réformes à polémiques. Cette réforme tant décriée et qui fait référence préférence à la quantité plutôt qu’à la qualité est accompagnée d’une autre tout aussi criarde, la bivalence que tente d’imposer le ministre de l’enseignement secondaire. A une école presque déjà agonisante, cette réforme ne risque-t-elle pas de sonner le glas ? De 2016 à ce jour, qu’est-ce qui a vraiment changé, à part ‘’les repas chauds’’ dont bénéficient certains apprenants dans des milieux plus ou moins défavorisés ? Voilà qui devraient interpeller les acteurs de l’école, principalement le gouvernement de la Rupture.



M.M
Commentaires