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Les syndicats et partis politiques à l’épreuve du militantisme au Bénin.

Publié le mercredi 28 octobre 2020  |  lespharahons.com
Mobilisation
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Mobilisation des forces politiques de l`opposition devant la salle majestic de Cadjèhoun ce mardi 10 décembre 2019 suivie de la déclaration des forces de la résistance lu par l"ancien député Basile Ahossi
Cotonou, le 10 décembre 2019. Mobilisation des forces politiques de l`opposition devant la salle majestic de Cadjèhoun ce mardi 10 décembre 2019 suivie de la déclaration des forces de la résistance lu par l"ancien député Basile Ahossi
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Au Bénin, le militantisme semble s’effilocher au gré des intérêts, des circonstances et du temps. Que l’on soit dans le milieu politique ou dans le milieu syndical, les acteurs s’accordent sur un manque d’engagement citoyen dans le rang des populations. Entre inconstance et dégoût, les populations se mobilisent de moins en moins autour des causes communes. Entre l’ancienne génération et la nouvelle, les motivations en matière d’engagement politique ou syndical ne présentent presque pas de traits de ressemblance. Or, qu’elles soient syndicales ou politiques, les organisations gravitent autour du pouvoir. Elles sont dans une relations quasi permanente avec les instances, symboles du pouvoir, afin d’atteindre les différents objectifs.

L’amélioration des conditions de vie des travailleurs passe par exemple par l’action des instances symboles du pouvoir. La classe politique ( surtout celle d’opposition) qui cherche à influencer les options de gouvernance ou à imposer une alternance au sommet de l’État est aussi obligée d’être engagée dans un rapport très étroit avec les instances symboles du pouvoir. Mais dans chacun des deux cas, les rapports avec les instances symboles du pouvoir peuvent parfois être tendus et très difficiles. La classe dominante n’ayant souvent pas les mêmes points de vues que la classe ouvrière ou celle qui n’a pas en main les leviers du pouvoir.

Pour donc infléchir les positions jugées trop rigides, il faut de la témérité et une fidélité par rapport aux idées défendues dans le temps. Sur ces deux bords, les partis politiques et les organisations syndicales ont encore des choses à remballer. L’idée défendue ce dimanche 25 octobre 2020 sur une chaîne de télévision locale par Anselme Amoussou, le Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin ( Csa-Bénin) n’en est pas loin. Dans une approche comparative entre les organisations syndicales et les formations politiques, Anselme Amoussou a fait savoir qu’il y a un point commun.

secrétaire général de la Csa-Bénin estime qu’il y a un problème commun. À l’en croire, les partis politiques ont un problème dans ” la mobilisation des militants sur des questions de principe”. Le même problème, dit-il, se pose au niveau des syndicats. Selon Anselme Amoussou, dans les rapports avec la classe dominante, il faut ” l’équilibre de la crainte “. Il s’agit, poursuit-il, d’un élément qui permet d’avoir une modération dans les actes de la classe au pouvoir. Cette classe dominante, par essence, ne peut faire aucun cadeau à qui que ce soit, a analysé le syndicaliste. Les partis politiques et les organisations syndicales doivent donc accroître leurs capacités de mobilisation des militants sur des questions de principe afin de rétablir l’équilibre de la crainte nécessaire pour éviter aussi les abus et les déviances dans toutes les sphères. Le militant politique et ou syndical a besoin de se réconcilier avec les principes, a conclu Anselme Amoussou.
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