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Le ministre Alain Orounla à propos de la présidentielle 2021: « La candidature de Patrice Talon s’impose à lui-même »

Publié le lundi 9 novembre 2020  |  L`événement Précis
Alain
© aCotonou.com par DR
Alain Orounla, ministre de la communication et de la poste, répondant aux questions des étudiants
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L’émission 90 minutes pour convaincre de Radio Bénin a reçu, ce dimanche 8 novembre, le Ministre de la communication et de la poste, Me Alain Orounla, porte-parole du Gouvernement. A cette occasion, il a passé au peigne fin, certains sujets brûlants de l’actualité nationale dont l’éventualité de la candidature de l’actuel Chef de l’Etat. Pour lui, le Président Patrice Talon n’a autre choix que de donner son avis favorable aux différents appels à son endroit pour briquer un second mandat. « Je crois que la candidature du Président s’impose parce qu’en 5 ans, notre pays a été transformé. Notre pays a connu un leadership véritablement responsable et méthodique. Il y a eu de l’audace, de la planification, l’organisation du suivi et donc des résultats. Nous ne pouvons que maintenir le cap pour aller au bout du programme d’actions qui a été judicieusement proposé aux Béninois et mis en exécution. », a-t-il laissé entendre, avant de marteler que la candidature de Patrice Talon s’impose à lui-même. A en croire le Ministre, le Président Patrice Talon ne se pose plus la question de savoir s’il va rempiler ou pas. « Il ne se pose plus la question et il n’a pas pris sa décision pour faire plaisir à lui-même. Nous avons un chef d’équipe qui a fait la démonstration de ce qu’il peut transformer le Bénin. Et il a convaincu le plus grand nombre », a argumenté le Ministre Orounla qui ajoute qu’il pense que le Président Talon répondra favorablement à cette exigence, à cette demande et à ce privilège qu’il a eu de diriger le Bénin et d’avoir déjà gravé son nom dans l’histoire de ce pays et au tableau d’honneur le plus prestigieux. Abordant le choix du vice-président de la République, Me Alain Orounla a expliqué que le vice-président est forcément un allié du candidat au poste de président de la République. A cet effet, « si la candidature du Président de la République venait à être confirmée par lui-même, ce sera à lui de faire le choix de la personnalité qui lui paraît la plus compétente pour à être à ses côtés dans ce duo », a-t-il affirmé. Selon lui, il n’est pas question de primaires au sein d’un parti politique pour désigner le candidat au poste de vice-président. « Il n’y a pas de primaires pour désigner celui qui va accompagner le Président de la République quand il confirmera sa candidature. C’est une prérogative qu’il faudra laisser à la discrétion du Président de la République s’il est candidat », a conclu l’invité de Radio Bénin.

De la question du parrainage

Profitant de la tribune à lui offerte par Radio Bénin, le Ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla a, dans son intervention, déclaré que selon les règles établies, les candidats à l’élection présidentielle vont passer le filtre des acteurs politiques, et plus précisément des élus maires et députés. « On n’a pas dit que ces élus doivent avoir un mandat impératif et aller dans un seul sens. Si un candidat qui remplit les bonnes conditions légales, a un programme de société sérieux, crédible et convainquant et ne met pas en péril les valeurs de la République, il est loisible à chacun des 160 élus d’apporter son parrainage qui est un acte républicain », a-t-il indiqué. A cet effet, il conseille aux potentiels candidats d’aller présenter aux différents élus leurs projets de société pour obtenir leur parrainage.

La sortie inopinée de Talon dans les marchés

Alors que beaucoup de citoyens estiment que c’est en réponse à la marche des femmes de l’opposition que le Chef de l’Etat Patrice Talon a effectué une visite inopinée sur quelques chantiers en cours de réalisation dans la ville de Cotonou, le Ministre Alain Orounla a apporté un démenti formel, et martelé qu’il n’y a aucune corrélation entre la sortie du Président de la République et cette marche. « La sortie du Président de la République est une sortie qui est parfaitement dans ses attributions de Chef d’État et de chef de chantier qui, après avoir initié et amené le gouvernement à ouvrir une multitude de chantiers qui transforment notre pays, va en bon chef de chantier. C’est ainsi que je le qualifie. Voir l’état d’avancement des travaux et leur taux de réalisation », a-t-il expliqué. Par ailleurs, il a affirmé que cette sortie n’a rien à voir avec la présidentielle de 2021. Pour lui, c’est un calendrier qui correspond à l’agenda de ces chantiers ouverts un peu partout et le Président de la République n’est pas le genre qui pose des premières pierres qui restent généralement à l’étape de pierre. « C’est dans sa mission de contrôle, d’aller après quelques mois d’exécution de ces différents travaux, constater le taux de réalisation. Ce n’est pas un test de popularité comme cela est stipulé. C’est dans les habitudes du Président de la République d’aller constater par lui-même, quand bien même, il a les comptes-rendus exacts de ce qui se fait », a-t-il renchéri.

Le récépissé du parti Les Démocrates…

Sur ce sujet, le Ministre a d’abord rassuré que le gouvernement n’a rien contre l’ouverture du jeu électoral. A le croire, c’est sous le Président Patrice Talon qu’une loi a été votée pour conférer un statut à l’opposition avec des privilèges quasi-dignes d’un Chef d’État. Ainsi, il a fait savoir que si Les Démocrates remplissent les conditions, il n’y a pas de raisons qu’ils n’aient pas leur récépissé. « Nous sommes d’ailleurs très pressés de mener des débats d’idées. Vous ne pouvez pas aller à un examen sans avoir rempli les conditions, sans avoir bien travaillé et exigé qu’on vous proclame admis », a-t-il fait remarquer. Aussi a-t-il indiqué que Les Démocrates ne dérangent personne. « Aucun parti d’opposition ne dérange personne. Ils peuvent en constituer autant qu’ils veulent. Ce que nous ne voulons pas, c’est la pléthore de partis politiques, qu’ils soient de la mouvance ou de l’opposition. En ce qui concerne le financement des partis politiques, il a souligné qu’il s’agit d’une innovation formidable. « Vous ne verrez pas beaucoup de nations qui acceptent de financer l’activité des partis politiques. Et cela se fait au Bénin, un pays de 11 millions d’habitants. C’est vous dire le niveau de conscience que le Président de la République a, de ce qu’il faut faire comme actions politiques dans notre pays pour garantir la compétitivité et la participation effective des partis à l’animation de la vie publique dans notre pays », a-t-il conclu.
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