Ahossi sur “Gros plan” à propos de la présidentielle: « Les Démocrates ne vont pas négocier les parrains »

Publié le mardi 10 novembre 2020 | Matin libre

© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Mobilisation des forces politiques de l`opposition devant la salle majestic de Cadjèhoun ce mardi 10 décembre 2019 suivie de la déclaration des forces de la résistance lu par l"ancien député Basile Ahossi
Cotonou, le 10 décembre 2019. Mobilisation des forces politiques de l`opposition devant la salle majestic de Cadjèhoun ce mardi 10 décembre 2019 suivie de la déclaration des forces de la résistance lu par l"ancien député Basile Ahossi

L’émission sociopolitique hebdomadaire “Gros plan” de Bénin Web Tv en synchronisation avec le site Le Portail a reçu dimanche 8 novembre 2020, Léon Basile Ahossi. Deuxième Vice-président du parti en gestation “Les Démocrates”, l’ancien député, entre autres sujets, est revenu sur la posture du parti, en ce qui concerne le parrainage dans le cadre de la présidentielle de 2021.

Léon Basile Ahossi se prononce sur le parrainage. Instauré dans le nouveau code électoral en vigueur au Bénin, cette disposition qui donne quitus aux Députés et Maires de parrainer tout duo de candidats à la présidentielle continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive dans l’opinion nationale et même internationale. Ceci, en ce sens qu’à l’heure actuelle, ce sont les partis politiques de la mouvance seule, qui sont à même d’oindre tout éventuel candidat à cette élection. Demandant sa suppression, certaines forces politiques, mouvements et personnalités de l’Opposition à l’instar de la Société civile, n’ont jusque-là obtenu gain de cause. Face à cette posture du gouvernement en général et du législateur en particulier, le parti d’Opposition en cours de création “Les Démocrates” intéressé par cette élection présidentielle, tient à adopter une posture. En effet, d’après son deuxième Vice-président, aucun “Démocrate’’ ne négocie un parrain. À l’écouter, il y a des préalables en ce qui concerne la participation du parti, à cette joute électorale. « On va s’asseoir et on va discuter. C’est une tricherie d’aller dire: donnez moi sept Députés, huit Maires. C’est une tricherie, ce n’est pas de la conviction. Ou il faut aller, ou il ne faut pas aller. S’il faut aller, il faut s’asseoir et sauter les obstacles artificiels que des gens impopulaires ont mis, pour confisquer le pouvoir. Jusqu’au moment où je vous parle, il n’est pas question d’aller négocier le parrainage. Donnez moi deux, donnez moi un. Non ! Non ! », a affirmé l’invité de Cochimau Houngbadji et de Arnaud Doumahou. Ainsi, à la question de savoir si le parti fait de ces préalables une condition sine qua non pour sa présence à cette élection majeure, Léon Basile Ahossi répond par une autre question. « Où est-ce qu’on va trouver les parrains si le verrou n’est pas sauté ? », insiste l’ancien député au parlement. Toutefois, le parti n’est pas, pour lui, fermé à l’octroi de ces parrains. « Qu’ils nous les donnent. Il ne faut pas qu’on nous dise que c’est sous pli, envoyé à quelqu’un qui est incapable de dire ce qu’il veut, ce qu’il pense », rétorque-t-il, tout en se demandant de quoi ont peur les élus qui voudraient parrainer, dans l’anonymat.

Janvier GBEDO

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