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Bénin: les conseils de Antoine Vey, avocat de Sébastien Ajavon, à Patrice Talon

Publié le mercredi 9 decembre 2020  |  beninwebtv
Célébration
© Présidence par DR
Célébration du 60è anniversaire de l`indépendance du Bénin
Cotonou, le 1er août 2020. Le président de la République, Patrice Talon (Photo) et les Béninois, ont célébré le 60è anniversaire du Bénin dans la sobriété en raison de la pandémie de la covid-19
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Après sa dernière correspondance adressée au président Patrice Talon, Antoine Vey du barreau français rebondit suite aux dernières décisions de la cadhp pour demander au gouvernement béninois de préserver sa crédibilité à l’international.
Joint en direct sur le journal de France 24, l’avocat de l’homme d’affaire Sébastien Ajavon et opposant au régime de Cotonou, Antoine Vey s’est prononcé sur les dernières décisions rendues par la cour d’Arusha. Pour l’avocat au barreau français, cela fait plusieurs fois que la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme a enjoint au gouvernement béninois de prendre des mesures pour garantir les libertés individuelles et de permettre des élections libres et ouvertes.

Selon Antoine Vey, c’est une nécessité maintenant pour les autorités politiques béninoises de comprendre que c’est d’abord leurs engagements internationaux et leur crédibilité qui est en jeu. Il invite le gouvernement du président Patrice Talon à ne pas perdre de vue que le Bénin a été pendant longtemps un laboratoire de la démocratie dans la sous région.

Aujourd’hui, indique-t-il, c’est la stabilité du pays et de la sous région qui est en jeu car estime-t-il, si l’on prive Sébastien Ajavon et d’autres candidats de l’élection présidentielle de 2021, on prive d’une certaine façon, une multitude de béninois de leur droit civil et politique.

A le croire, l’arrêt de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples est aussi rendu comme un signe démontrant la volonté de la cour régionale de conduire les autorités béninoises à entendre raison et à faire prévaloir la constitution de 1990 notamment le principe constitutionnel qui garantit des élections libres, conclut-il.
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