Echanges du clergé béninois avec les parties prenantes pour les élections: un exemple à suivre par d’autres composantes de la société civile

Publié le vendredi 22 janvier 2021 | Autre presse

© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Joël Aïvo,constitutionnaliste, professeur des universités et homme politique béninois membre de L`opposition lors de lancement du Front pour la restauration de la démocratie collective
Cotonou, le 13 janvier 2021, la coalition de l`opposition ``Front pour la restauration de la démocratie collective `` mis sur les fonds baptismaux. Se regroupement vise le retour aux acquis de la Conférence nationale des forces vives de février 1990.

Fidèle à sa mission de préserver la paix, la conférence épiscopale du Bénin prend langue depuis quelques moments avec les différents acteurs politiques impliqués d’une manière ou d’une autre dans le processus électoral. C’est ainsi que de potentiels candidats de même que des chefs de partis politiques ont défilé déjà devant les évêques pour à n’en point douter manifester leur bonne foi à jouer leur partition pour des élections apaisées. Une démarche louable qui devra inspirer d’autres composantes de la société civile pour le moment sans signe de vie dans ce sens. Il est attendu de ce beau monde en question des initiatives et actions pour contribuer au maintien en toutes circonstances de la paix, facteur indispensable à tout développement. Sans parti pris, ils sont appelées à garder la neutralité en orientant surtout les autorités et les décideurs sur leurs missions en vue d’un processus électoral à l’allure de fête. Ce faisant, ils ne rendront service qu’au peuple béninois souvent inquiet à la veille d’élections notamment présidentielles. Et la dynamique impulsée par la conférence épiscopale devra sonner comme un déclic à cet état de choses.

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