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Victor Topanou après la sortie de Théodore Holo sur la prorogation du mandat présidentiel:« Cela n’a pas de sens d’exiger le retour à la Constitution de 1990 »

Publié le mardi 26 janvier 2021  |  Le Matinal
Enseignant
© Autre presse par dr (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Enseignant à l’Université et animateur de la vie politique nationale, Victor Topanou
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« Nous sommes le seul pays démocratique au monde où aucun candidat de parti n’a jamais gagné de Présidentielle. A un moment donné, on a pensé qu’il faut arrêter cela. Pour corriger cet état de choses, on a pensé qu’il faut mettre les partis politiques au cœur de l’action publique. Plusieurs innovations ont été apportées pour renforcer le système partisan. Au nombre de ces innovations, nous avons le parrainage. Les réformes ne visent pas à exclure mais plutôt à renforcer le système partisan. Les partis qui n’ont pas de parrains aujourd’hui l’auront demain ». Ce sont l’une des analyses faites hier dimanche 24 janvier 2021 par l’universitaire Victor Topanou sur l’émission ‘Zone franche » de Canal3. Il s’agissait pour l’ancien Garde des sceaux de Yayi Boni de clarifier le débat sur la prolongation de 45 jours du mandat de l’actuel chef de l’Etat, de repréciser le sens du « parrainage », après la sortie médiatique de l’ancien président de la Cour constitutionnelle Théodore Holo. Puisque dans l’entretien accordé il y a quelques semaines à la radio allemande Dutsche Welle, l’universitaire a jugé illégale la révision constitutionnelle effectuée par la 8ème législature, avec les innovations apportées à la loi fondamentale. Selon l’invité, « la procédure d’urgence est prévue par le règlement de l’Assemblée nationale pour réviser la Constitution ». Et « nulle part dans la Constitution, il n’est écrit qu’il ne pourrait pas avoir révision de la Constitution s’il n’y a pas l’opposition au Parlement ». Contrairement au professeur Holo, qui recommandait un retour au texte de 1990 et à la Conférence nationale, pour Victor Topanou, « cela n’a pas de sens d’exiger le retour à la Constitution de 1990 ». Car, a-t-il ajouté, il faut que le « pays avance… ». Du coup, pour lui, il n’y a absolument pas de parjure par rapport aux 45 jours de prolongation du mandat de l’actuel chef de l’Etat. Selon Victor Topanou, Patrice Talon a prêté serment pour protéger la Constitution. Et la Constitution actuelle demande une rallonge de 45 jours. Donc c’est normal qu’il y reste au- delà du 6 avril 2021.



Wilfrid Noubadan

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