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Présidentielle - Bénin: Le dépôt des candidatures s’ouvre le 1er février

Publié le vendredi 29 janvier 2021  |  afrique-sur7.fr
Élections
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Élections communales et municipales au Bénin.Quelques images dans un bureau de vote à Abomey-Calavi
Cotonou, le 17 mai 2020.Élections communales et municipales au Bénin.Quelques images dans un bureau de vote à Abomey-Calavi
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Au Bénin, les dossiers de candidature en vue de la présidentielle du 11 avril 2021 seront reçus au siège de la Commission nationale électorale autonome, à compter du lundi 1er février et se poursuivront jusqu’au jeudi 04 février 2021.

La clôture du dépôt des dossiers de candidature fixée au 4 février

Les candidats à la prochaine élection présidentielle au Bénin auront du lundi 1er au jeudi 4 février 2021 pour le dépôt de leurs dossiers de candidature, conformément au calendrier arrêté par la Commission nationale électorale autonome (CENA). Selon le site d’informations béninois Banouto, les réceptions seront présidées par le Pr Emmanuel Tiando, président de l’institution en charge de l’organisation du scrutin. Si le candidat de la majorité présidentielle, Patrice Talon, est assuré de remplir les conditions d’éligibilité, fixées par le code électoral, ce n’est visiblement pas le cas pour de nombreux partis politiques et autres leaders de l’opposition, qui semblent être freinés dans leurs élans.

Selon le code électoral béninois, le candidat au scrutin présidentiel doit bénéficier des parrainages d’au moins 16 élus locaux sur les 170 que compte le pays. Sauf que tous les élus, maires et députés inclus sont tous issus de la majorité présidentielle du président sortant Patrice Talon. « Les partis de l’opposition ont été exclus des dernières élections législatives et municipales à la faveur des règles qui ont été adoptées par la majorité. Ils ne peuvent pas, dans ces conditions, avoir de candidats à la présidentielle.

« Les lois de notre République sont antidémocratiques, c’est ça le fond du problème », déplorait récemment Expédit Ologou, politologue et président de la Civic Academy for Africa’s Future (CIAAF), un centre de recherche sur la gouvernance. L’opposition béninoise qui a usé de plusieurs recours en vue de l’annulation de ladite disposition de l’article 44, s’est heurtée à un cinglant désaveu de la Cour constitutionnelle au motif qu’elle ne saurait "se substituer aux députés, représentants du peuple, pour toucher ou modifier le contenu de lois déjà jugées conformes". Une décision qui semble ruiner les espoirs de bon nombre d’opposants, notamment Sébastien Ajavon, en exil en France suite à une rocambolesque affaire de trafic de drogue.
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