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Atelier national à Cotonou : Les OSC appelées à s’engager dans la lutte contre le paludisme

Publié le mercredi 24 fevrier 2021  |  24 heures au Bénin
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© aCotonou.com par DR
Vaccin contre le paludisme
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Pour renforcer la lutte contre le paludisme au niveau communautaire, le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) du Bénin, en partenariat avec Speak Up Africa organise un atelier national d’engagement des Organisations de la société civile (OSC). Les travaux ont été lancés ce mardi 23 février 2021 par le Secrétaire exécutif du CNLS-TP à l’hôtel Golden Tulip Le Diplomate de Cotonou.

Mettre en place un cadre d’échanges et de dialogue entre le PNLP et les OCS en vue d’un partenariat durable à travers des stratégies de mobilisation de ressources domestiques et d’engagement communautaire en faveur de l’élimination du paludisme. Tel est l’objectif de l’atelier national qui réunit à Cotonou une cinquantaine de participants. Il s’agit d’un appui à l’initiative « Zéro Palu ! Je m’engage », lancée en 2014 au Sénégal et en 2018 par l’Union Africaine et le Partenariat RBM pour l’élimination du paludisme.

Selon Mme Assiétou Diop Kamara, chargée de programme pour l’engagement de la Société Civile chez Speak Up Africa (Organisation de communication et de plaidoyer basée au Sénégal), les organisations de la société civile constituent le relais entre le gouvernement et les populations. « La société civile peut jouer un rôle de premier plan dans l’élaboration de la politique sanitaire et dans l’accroissement du financement de celle-ci. Et cela en prenant part aux discussions avec le gouvernement et en donnant la parole aux sans voix que sont les communautés », a déclaré Mme Assiétou Diop Kamara.

L’engagement des OSC permettra non seulement de « s’assurer de la disponibilité et de la gratuité du traitement préventif intermittent du paludisme (TPI) chez la femme enceinte ou encore la mise à l’échelle nationale du traitement antipaludéen mais aussi de faire comprendre à l’ensemble des communautés l’importance de se protéger contre le paludisme ».

Le paludisme constitue le principal motif de consultation

A en croire le directeur national de la Santé publique M. Sourakatou Salifou, « le paludisme constitue la première cause de consultation et d’hospitalisation voire de décès au Bénin ». Des efforts mondiaux ont permis de faire baisser les cas liés au paludisme au cours des deux dernières décennies. En dépit des progrès enregistrés, le paludisme demeure une menace pour les populations du monde.
Selon le directeur national de la Santé publique, 409.000 décès ont été enregistrés en 2019 dont plus de 90% en Afrique Subsaharienne.

Au Bénin en 2019, poursuit-il 2.515.038 cas ont été enregistrés avec 3234 décès. Les enfants âgés de moins de cinq ans constituent le groupe le plus vulnérable touché par le paludisme.

Dans le dispositif de la lutte contre le paludisme souligne le directeur, la société civile, ne peut qu’être la pierre angulaire qui pourra fédérer les efforts pour impliquer l’ensemble des secteurs. Il a témoigné toute la gratitude du secteur de la santé et du gouvernement aux organisations de la société civile qui sont à l’avant-garde du changement social et du développement dans les communautés africaines.
Pour Mme Aurore Ogouyemi-Hounto, Coordinatrice du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) du Bénin, le partenariat avec la société civile vise à appuyer les activités menées par le PNLP.
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