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Art et Culture

Secteurs du Tourisme, de la Culture et des Arts:« L’impulsion qui est en train d’être donnée est inédite », selon Jean Michel Abimbola

Publié le lundi 15 mars 2021  |  La Nation
Installation
© aCotonou.com par CODIAS
Installation des membres du conseil d`administration du Festival international du Théâtre du Bénin (FITHEB).
Cotonou, le 04 juin 2015. Ministère de la Culture, de l`Alphabétisation, de l`Artisanat et du Tourisme. Une cérémonie présidée par le ministre Jean- Michel ABIMBOLA et le président du Conseil Adminitratif du FITHEB Aristide ADIBOGOU
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Par Désiré C. VIGAN A/R Mono Couffo,

Sur le bilan des actions du gouvernement dans le secteur du Tourisme, de la Culture et des Arts, le ministre Jean Michel Abimbola a entretenu à Lokossa, samedi 13 mars dernier, des jeunes du département du Mono. De la vision qui sous-tend les actions dans le secteur aux investissements colossaux que déploie le gouvernement en passant par le relèvement du budget du ministère à près de cinquante milliards de francs Cfa contre moins de quatre milliards francs Cfa avant le quinquennat en cours, il n’y a pas eu de sujet tabou.

Pourquoi les acteurs ne devraient-ils pas vivre de leur talent dans le tourisme, la culture et les arts ? A cette problématique le mandat présidentiel en cours s’est attaqué avec la vision de faire du secteur le deuxième pourvoyeur d’emplois et de richesse après l’agriculture. Cette vision, assure le ministre Jean-Michel Abimbola en charge du secteur, n’a rien d’utopique. C’était lors de la rencontre qu’il a eue, samedi dernier à Lokossa, avec des jeunes du département du Mono sur la thématique :
« Bilan du programme d’action du gouvernement dans le secteur du tourisme, de la culture et des arts ».
A l’en croire, le développement de nombre de pays repose seulement sur le tourisme, la culture et les arts. « Je peux vous assurer que les pays comme la France, la Tunisie, l’Espagne n’ont rien d’autre que ça », soutient le ministre. Relativement à la France, il développe que « Toute l’économie française est bâtie sur ce qu’on appelle l’exception culturelle de sorte que ceux qui n’ont jamais mis pieds dans le pays entendent parler des atouts tels que la Tour Eiffel ».
Pour le compte du Bénin, retient le ministre, l’ambition est de voir la représentation épique des amazones, la porte du non-retour et bien d’autres éléments du riche patrimoine légué par les ancêtres attirer les touristes de partout. L’ambition, c’est aussi que ces sites enregistrent des visiteurs qui aient envie de revenir à l’image de la tour Eiffel. Le gouvernement, selon le ministre, nourrit la même ambition pour les spécialités culinaires du Bénin dont les restaurants ne doivent plus désemplir à l’instar de ceux des expatriés installés à Cotonou. « La gastronomie qui s’exporte est un indicateur de développement », enseigne le ministre. A l’en croire, les autres sous-secteurs des arts retiennent tout autant l’attention. Dans ce sens, poursuit-il, le gouvernement a décidé de relever la qualité des acteurs en engageant une vaste réforme au niveau des enseignements technique et professionnel. Les formations pour le guidage, la gestion du patrimoine et celles relatives aux métiers artistiques entrent dans ce cadre de sorte à permettre aux jeunes de ne plus être contraints à l’exode rural avant de gagner leur vie. Spécifiquement pour le sous-secteur de la musique, le ministre s’est félicité de la mise en place d’un programme de renforcement des capacités en vue de rendre les musiciens compétitifs et assurer, au Bénin, une identité musicale exportable. « La création d’un conservatoire fait partie des actions fortes engagées par le gouvernement en faveur de la musique », fait savoir le ministre.


Pour donner corps à la nouvelle vision pour le tourisme, la culture et les arts, nombre de projets sont mis en oeuvre grâce à des financements dont les montants sont inédits dans le secteur. Les investissements sont concentrés dans les villes à fortes potentialités touristiques. Entre autres, Ouidah bénéficie de près de trois cents milliards francs Cfa. Également, au dire du ministre, quelque cent milliards sont en cours d’investissement à Abomey. Le même niveau de financement est mobilisé, selon lui, pour le projet de réhabilitation de la cité lacustre de Ganvié. En somme, les actions sont nombreuses et les investissements colossaux. Toutes choses qui font dire au ministre que le chef de l’Etat donne une impulsion extraordinaire au secteur du Tourisme, de la Culture et des Arts.

« L’impulsion qui est en train d’être donnée est inédite ! », souligne Jean-Michel Abimbola. A l’en croire, le budget du ministère aussi est indicateur du vent nouveau qui souffle sur le secteur. « Aujourd’hui, le budget annuel du ministère est de près de cinquante milliards sans compter les investissements qui partent directement de la présidence de la République »,
confirme le ministre . A Lokossa, le ministre n’était pas seul à parler des avancées notées dans son secteur. Ses explications ont été confirmées par des acteurs culturels présents à cette rencontre organisée par le Cercle de réflexion et d’action politiques pour le Nouveau départ (Crap-Nd) et le regroupement dénommé les Amis du ministre Séverin Maxime Quenum qui a honoré l’évènement de sa présence effective.
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