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Éditorial de Paul Amoussou: A nos bulletins !

Publié le lundi 29 mars 2021  |  La Nation
Arrivée
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Arrivée et vote de la présidente de Union Démocratique pour un Bénin Nouveau Mme Claudine Affiavi PRUDENTIO ce dimanche 17 mai 2020 à l`école primaire publique de Dèkoungbé (Cotonou) dans le cadre des élections communales et municipales.
Cotonou, le 17 mai 2020.Élections communales et municipales au Bénin
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Par Paul AMOUSSOU,


Voter n’a jamais été un acte banal, aussi loin que remonte cette option du choix des dirigeants. Aussi, il existe des pays on ne peut plus démocratiques où le vote est obligatoire : Grèce, Luxembourg, Danemark, Liechtenstein, Belgique. Il faut y aller voter lorsque se tient un scrutin, sous peine d’amende, voire plus y compris des sanctions pénales. Au Bénin, il n’y a pas si longtemps que cela, le vote se faisait sous douce contrainte.


Il fallait choisir un bulletin rouge ou un bulletin blanc, façon de plébisciter le régime dit marxiste par le choix du bulletin blanc ou de le sanctionner par un rouge. Mal en prendrait qui mettrait un bulletin rouge dans l’urne ! Il fallait sortir de l’isoloir, pour son bien, à l’époque, avec le bulletin rouge de façon ostentatoire, une manière comme une autre pour montrer patte blanche, attester qu’on adoubait le régime militaire ! Ceux qui arrivaient à déjouer la vigilance des vigiles y compris des agents civils acquis à la cause du parti-Etat, en tiraient une jubilation particulière. Le vote, dans tous ces Etats, a tant de secrets à nous livrer.
Devoir citoyen par définition, son premier frein dans presque tous les pays reste le critère d’âge, aussi lorsqu’on atteint le seuil légal, quelle joie d’aller voter, exprimer son opinion, son choix de gouvernance, influencer l’inclination que son pays, sa commune, sa région peut avoir : tel est le sens du vote ! Et ce précieux moyen, décisif, il ne faut pas le galvauder. Il faut donc se donner la peine d’aller voter à l’occasion !
Pour un tel candidat ou un tel autre. A défaut, exprimer un vote neutre, une façon légale comme toute autre de voter, d’exprimer son opinion, mais il faut aller se confronter à l’urne à chaque rendez-vous électoral, pour marquer son empreinte citoyenne sur les choix futurs. Et pour cause, le vote reste un puissant moyen de se rappeler au souvenir des dirigeants, de les sanctionner au besoin, eux qui font usage de nos ressources et sont rétribués par les mêmes soins des contribuables que nous sommes.
Pour la prochaine présidentielle, il y a une palette de choix. D’aucuns diront qu’elle n’est pas large, eu égard à la pléthore (vaine) de candidatures enregistrées par le passé. Exit les candidatures fantaisistes, tant mieux pour la clarté du choix, une orientation démocratique qui sera désormais celle du Bénin dont les arsenaux législatifs, en matière électorale, sont désormais débarrassés de leurs oripeaux pour être en phase avec les démocraties modernes qui nous inspirent tant ! Nous avons donc le choix, entre un vote sanction du régime du Nouveau départ et opter pour la continuité ; il y a aussi le duo Kohoué-Agossa qui prétend rétablir l’Etat de droit quand Soumanou-Hounkpè se targue d’œuvrer pour un développement inclusif…A nos bulletins, et aux urnes donc le 11 avril prochain !
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