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Décision du tribunal de Djougou : un trafiquant d’ivoires condamné à 24 mois de prison ferme

Publié le mercredi 14 avril 2021  |  Fraternité
Criminalité
© Autre presse par dr
Criminalité faunique dans Gogounou
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24 mois d’emprisonnement ferme, 500.000 Fcfa d’amende et 2000.000 Fcfa de dommages et intérêts au profit de l’État béninois. C’est la sanction qu’a infligé le tribunal de Djougou le 26 mars 2021, à un trafiquant de trophées d’éléphants qui est une espèce intégralement protégée. Les faits remontent à 2019 dans la ville de Djougou où il a été pris en flagrant délit de commercialisation de trois (03) pointes d’ivoires. Ces défenses proviennent d’au moins deux (02) éléphants qui ont été abattus. Et nul n’a le droit de toucher à cette espèce, qui est protégé au Bénin par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin et de son texte d’application. La CITES et d’autres conventions que le Bénin a ratifiées protègent également les éléphants. Au regard de ces règlementations et les efforts quotidiens que fait le gouvernement de la rupture pour la protection du patrimoine faunique du Bénin, aucune tolérance n’est accordée à ceux qui sont dans la chaîne de destruction des animaux sauvages protégés. La loi sur la faune citée supra prévoit les sanctions. L’article 154 de cette loi punit d’une amende de 300 000 à 800 000F et/ou d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans quiconque importe, exporte, réexporte ou commercialise des animaux sauvages ou leurs trophées et dépouilles en dehors des cas permis. Au regard de la décision rendue, il apparaît évident que la justice est fermement engagée pour la lutte contre la criminalité faunique au Bénin.
Outre le programme Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (AALF-Bénin) du réseau EAGLE, les autres acteurs doivent rester éveillés et toujours vigilants pour continuer à prêter mains fortes au gouvernement pour la sauvegarde des espèces menacées d’extinction.
Richard AKOTCHAYE
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