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Iréné Agossa au sujet des interpellations pour terrorisme : « la violence est une bêtise, il nous faut la tolérance »

Publié le lundi 19 avril 2021  |  Fraternité
Irénée
© Autre presse par DR
Irénée Agossa, potentiel candidat à la Présidentielle 2021
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Restaurer la Confiance condamne fermement les actes de violences. Invité sur l’émission Gros Plan de Bénin Web Tv et de Le Portail, Iréné Agossa l’a à nouveau martelé : « Notre pays ne peut pas être agressé. On ne peut pas remettre en cause l’intégrité du territoire national. Si nous avons l’ambition de gérer ce pays, qui que ce soit, nous devons pouvoir condamner le fait de remettre en cause l’intégrité des citoyens à travers des forces étrangères et de limiter notre territoire pour donner un espace à des gens qui ne sont pas dans le principe républicain ». L’ancien Directeur Général de la Sonacop est revenu sur les tirs sur les hommes en uniforme et interpelle le Gouvernement sur son manque d’anticipation. « Le Gouvernement dit que ce sont des assaillants. Si c’est le cas, comment ont-ils fait pour que des assaillants se retrouvent sur notre territoire ? Le service de renseignements est où ? Comment se fait-il que nos Forces de l’ordre avec tous les moyens qu’on investit dans ce secteur soient surprises par des assaillants qui empêchent le déroulement du vote sur une partie du territoire national. C’est ça le véritable problème ». Iréné Agossa veut d’un dialogue sincère et se démarque de de toute personne qui pourrait être porteuse de projet de violence. Pour lui, « la violence est une bêtise humaine, il nous faut la tolérance ». L’invité de Gros Plan s’est d’ailleurs prononcé sur l’interpellation du Professeur Joël AIVO et sa détention provisoire depuis quelques jours pour atteinte à la sûreté de l’Etat et blanchiment d’argent. « Ce sont des faits suffisamment graves. Si vous avez autant de preuves qui permettent d’empêcher la liberté d’aller et de venir et qu’on ne pourrait pas mettre sous convocation, vous pouvez aller en procédure d’urgence. Il faut vite aller et soit il est inculpé, soit on le relâche. S’il n’est pas inculpé, qu’on le libère. Cela suscite des doutes au sein de la population. Je pense que c’est une priorité pour le Gouvernement qui doit mettre tous les moyens pour accélérer l’enquête », a-t-il déclaré. Il propose une nouvelle révision de la Constitution par référendum pour restaurer la confiance.
Richard AKOTCHAYE
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