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Invité sur l’émission “ma part de vérité” de golfe télévision: Jacques Ayadji évoque les raisons de l’exclusion d’Andoche Amègnissè

Publié le mardi 27 avril 2021  |  L`événement Précis
Jacques
© Autre presse par DR
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Invité de l’émission “Ma part de vérité” de Golfe télévision, le président du parti Moele-Bénin, Jacques Ayadji, est revenu sur plusieurs sujets de l’actualité et plus précisément sur la vie du parti qu’il préside depuis sa création. Président de l’un des partis ayant soutenu la candidature du duo gagnant de l’élection présidentielle du 11 avril 2021, Jacques Ayadji explique les raisons du faible taux de participation, du fondement des réformes politiques et des réels motifs ayant conduit à l’exclusion du professeur Andoche Amègnissè du parti Moele Bénin.

Andoche Amégnissè n’est plus membre du parti Mouvement des élites engagées pour l’émancipation (Moele-Bénin). La décision d’exclusion du bureau politique national du parti a été rendue publique le samedi 24 avril 2021, à l’occasion de la réunion du bureau politique national élargie de Moele-Bénin pour avoir violé le Règlement intérieur du parti. Selon le président du parti, Jacques Ayadji, « des gens font une confusion en reliant cette exclusion à la récente sortie du directeur de la communication de la présidence de la
République. La décision d’exclusion de l’ex camarade Andoche Amègnissè date de plusieurs semaines déjà. Elle est plutôt liée à certaines prises de position qui ne concordent pas avec celles de Moele-Bénin qui est un parti bien organisé », a-t-il défendu. Il ajoute : « Nous n’avons pas voulu sortir cette décision pendant la campagne électorale parce que nous étions pris par notre objectif de ce moment qui est la réélection du président Patrice Talon. Une fois la campagne finie, nous sommes revenus à cette décision qui a été rendue publique». A la lecture de la décision, l’intéressé est sorti des rangs du parti pour “fautes graves”. En effet, les responsables du parti dénoncent les déviances de leur ancien camarade. Il lui est reproché, par exemple, ses écrits en déphasage avec la ligne du parti et ses attaques contre le président Patrice Talon, candidat de Moele-Bénin, sur les réseaux sociaux. Cet activisme injustifié de Andoche Amègnissè, qui s’est observé partout.
Des violences électorales et de la réforme politique, à en croire les explications de Jacques Ayadji, le processus électoral a fait l’unanimité de toute la classe politique sinon nous n’aurions pas eu 20 candidatures… Même si à l’arrivée c’est seulement trois qui ont été retenues. Raison selon laquelle, il est pour lui, inconcevable que des gens aient cherché à empêcher la tenue du scrutin. « En dépit du climat de peur que certaines personnes aient voulu instaurer, si malgré l’absence de l’argent dans la campagne électorale, nous avons eu plus de 50% de votants, on ne peut pas dire que le taux de participation est faible, que les populations ne sont pas sorties », dira Jacques Ayadji qui a encore félicité au passage le peuple béninois pour sa maturité et au chef de l’Etat pour avoir remporté l’élection présidentielle par KO. Il a estimé que le Président a reconnu que les 5ans qui sont passés ont été difficiles pour le panier de la ménagère, et il a promis que 5 années à venir permettront d’améliorer la situation. Car, le mandat passé a permis de mettre en place les infrastructures de base préalables à cela. Déplorant les violences qui ont émaillé ce scrutin, Jacques Ayadji a fait savoir que le coordonnateur de son parti à Tchaourou a été victime d’agression physique de la part de certains manifestants anti-Talon. Son tort, a-t-il rapporté, serait d’être pro-Patrice Talon, alors qu’il est natif de Tchaourou. «Notre coordonnateur communal a été molesté, blessé. Il est toujours à l’hôpital parce qu’on lui reproche d’être natif de Tchaourou et d’avoir accepté d’aller collaborer avec les diables comme nous» a déploré Jacques Ayadji. Le président de Moele-Bénin explique que comme ce fils de Tchaourou, bien d’autres citoyens de la commune souhaitaient bien accomplir leur devoir civique, mais n’ont pas pu le faire. «Je ne suis pas adepte des arrestations, mais lorsque vous prenez des risques vous devez assumer toutes les responsabilités qui vont avec », a-t-il laissé entendre pour confirmer le travail que fait le gouvernement afin de mettre fin définitivement aux actes d’incitation à la violence en période électorale.
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