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À l’initiative du président américain: 40 chefs d’État ont pris part à un sommet virtuel sur le climat

Publié le mardi 27 avril 2021  |  La Nation
Joe
© Autre presse par DR
Joe Biden, 46e Président des États-Unis d`Amérique
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Par Alexis Meton,

Le président américain Joe Biden a mobilisé à un sommet virtuel sur le climat, jeudi 22 avril, en marge des négociations à l’Organisation des Nations Unies, quarante chefs d’État. Son acte se traduit par l’engagement des États-Unis à revenir dans l’accord de Paris signé en 2015 et qui vise à réduire l’émission des gaz à effet de serre à 1,5°C.

En prenant part au sommet virtuel sur le climat de deux jours lancé, jeudi 22 avril dernier, à l’initiative du nouveau président américain, Joe Biden, les quarante chefs d’État s’engagent tous dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Selon l’Accord de Paris sur le climat, les pays du monde devraient œuvrer à réduire à 1,5° leurs émissions de gaz. Et c’est à cela que beaucoup de dirigeants travaillent afin de limiter les dégâts relatifs au dérèglement climatique qui ne manquent pas d’impact. Ouvrant officiellement la rencontre, Joe Biden, président des États-Unis d’Amérique, a annoncé l’engagement de son pays à aller au-delà des ambitions climatiques… Au cours de leurs échanges, les chefs d’État qui ont pris part au sommet par visioconférence ont eu l’opportunité de discuter de l’action climatique plus ambitieuse, de l’investissement dans l’action climatique, de l’adaptation et de la résilience, de la sécurité climatique… « Nous devons passer à l’action. Nous devons accélérer », a indiqué le président américain Joe Biden. Il a rappelé à l’ouverture qu’aucun pays ne pouvait résoudre cette crise tout seul. Selon Joe Biden, l’inaction face aux effets dévastateurs des changements climatiques peut avoir des conséquences sur la planète alors que les bénéfices économiques qui peuvent découler des réformes écologiques sont énormes.
À ce titre, le président des États-Unis a rassuré qu’il va œuvrer à réduire les émissions de gaz à effet de serre de la première économie mondiale de 50 % à 52 % d’ici 2030 par rapport à 2005. Cet objectif double quasiment l’ancien engagement de Washington d’une diminution de 26 % à 28 % à l’horizon 2025. Cet engagement pourra aider l’économie américaine à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Le retour à l’Accord de Paris des États-Unis a été apprécié par l’ensemble des dirigeants qui ont manifesté un intérêt à collaborer avec Joe Biden pour parvenir à la réduction des émissions de gaz à effet de serre qui, selon l’Organisation météorologique mondiale, est passée du palier d’un 1,2°C d’augmentation des températures moyennes à plus des 1,5°C fixés par l’accord de Paris à partir des projections scientifiques.
Xi Jinping, le président chinois a montré sa volonté de travailler avec la communauté internationale notamment les États-Unis dans cette dynamique. Le président chinois a réaffirmé l’objectif d’une neutralité carbone de la Chine d’ici 2060. Il y a lieu de saluer ce come-back des USA dans l’Accord sur le climat dans la perspective de la neutralité carbone par tous les Etats.

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