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Réduction du taux de mortalité sur les routes: L’implication des Ong s’impose

Publié le mercredi 19 mai 2021  |  La Nation
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© Autre presse par dr
Les membres du réseau des animateurs actifs pour la sécurité routière au Bénin ( RASeR – Bénin)
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e réseau des animateurs actifs pour la sécurité routière au Bénin ( RASeR – Bénin) a lancé ses activités, vendredi 14 mai dernier, à Abomey-Calavi. Il est présidé par Gratien Kpadé.

Renforcer le partenariat entre les acteurs de la sécurité routière ; susciter la formation continue des Ong par l’État à travers le Centre National de Sécurité Routière (Cnsr); faire le plaidoyer et le lobbying en faveur de la prévention des accidents de la route; contribuer efficacement à la réduction des accidents de la voie publique au Bénin. Tels sont les objectifs de la rencontre consacrée au lancement des activités du réseau des animateurs actifs pour la sécurité routière au Bénin ( RASeR – Bénin).
L’urbanisation et la croissance démographique favorisent les accidents de la voie publique (Avp) qui constituent un réel problème de santé publique avec des conséquences lourdes au plan individuel et collectif puis au plan économique au Bénin. Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), les accidents de la voie publique sont la première cause de mortalité chez les jeunes de 15-29 ans. Les comportements de certains usagers de ces axes routiers occasionnent de nombreux accidents qui entraînent souvent des décès.
Gratien Kpadé, président de RASeR – Bénin, note que les déviances sur l’espace routier se multiplient de jour en jour au sein de la jeunesse. Il indique que selon le rapport des accidents publié par le Centre national de sécurité routière (Cnsr), le Bénin a enregistré 700 morts par an, à raison de deux morts par jour entre 2015 et 2016.
Les résultats de l’étude réalisée par l’Irsp en partenariat avec Handicap International (HI) dans les départements de l’Atlantique et du Littoral, poursuit-il, révèlent que l’excès de vitesse, la conduite dangereuse et le téléphone en circulation, représentent les principales causes des Avp. Selon lui, c’est une situation inquiétante et alarmante qui entraîne le sous-développement. Car, note Gratien Kpadé, elle prive le pays de ses bras valides et pourrait engendrer d’autres problèmes liés à la pauvreté et au développement de la délinquance chez les enfants délaissés suite au décès par accident de leurs parents. Dès lors, il conclut qu’une politique de sécurité routière et de prévention des Avp s’impose.
Mieux, il estime que la mise en place d’une politique de prévention pertinente et efficace nécessite de disposer de réseaux d’organisation orientés pour des actions coordonnées et des plaidoyers de prise de décision.

Par Romuald Binazon
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