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Second mandat de Talon: Ranger au frigo le qualificatif ” Agbon non”

Publié le vendredi 28 mai 2021  |  Matin libre
Patrice
© Autre presse par DR
Patrice Talon, président du Bénin
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À l’orée du premier mandat (2016-2021), il l’avait demandé aux Béninois de patienter jusqu’à son terme pour voir s’il mérite effectivement qu’on l’appelle ” Agbon non”, c’est-à-dire le bulldozer, l’hercule ou le Tout-puissant. Mais pratiquement sur beaucoup de lèvres, le concept revient à tout bout de champ.



Pour le second quinquennat qui égrène ses premiers jours, c’est une occasion solennelle, publique, que le chef de l’État béninois a choisie pour le marteler. En effet, le 23 mai 2021, à la faveur de la cérémonie d’investiture, à Porto-Novo, la Capitale, Patrice Talon a d’abord défini le credo qui sera le sien pour des actions de développement à mener au profit des couches vulnérables. Pour ce faire, les chantiers ont été déclinés. Et, de la bouche du chantre de ” Le développement, ça y est ! “, les Béninois auront droit à un ” quinquennat” (2021-2026) << hautement social >>. Cependant, en connaissance de cause, et pour avoir certainement tiré des enseignements nécessaires de sa première expérience du pouvoir, il a lâché humblement : << Mon souhait en ce qui me concerne personnellement, c’est qu’il soit établi à la fin du mandat, que j’ai donné le meilleur de moi-même pour notre satisfaction commune et que véritablement, je mérite d’être appelé ” Agbon non” >>. Voilà qui est à nouveau souligné clairement. Le mérite du sobriquet ” Agbonnon ”, si on s’en tient au propos de Patrice Talon, ce ne sera qu’à l’aune de la << satisfaction commune >> que ressentira chaque Béninois et chaque Béninoise au terme du mandat entamé. Pour l’heure donc, ce ” titre ” peut être d’abord rangé au frigo pour qu’à l’évaluation, on voit si le ” prétendu candidat” mérite de le porter ou non.


Encore que même si au terme du mandat la satisfaction n’est pas commune, puisque ça dépendra de celui qui évaluera ou de ceux qui évalueront, il n’est pas exclu qu’on assiste à une autoproclamation ou qu’on s’arroge le titre. C’est du déjà vu. En 2020, vers la fin du premier mandat, Patrice Talon, en lieu et place du peuple, a déjà été << porté en triomphe >> dans les médias.



Worou BORO
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