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Préparatifs aux examens nationaux: Une organisation soutenue pour affronter les épreuves

Publié le jeudi 3 juin 2021  |  La Nation
L’examen
© aCotonou.com par DR
L’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC)
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Les derniers réglages se font par les candidats aux divers examens sous la direction de leurs enseignants au sein des écoles afin d’affronter en toute confiance les épreuves. A quelques jours du lancement des examens du Cep, du Bepc et du baccalauréat session de 2021, la vie des usagers de l’école est marquée par une organisation particulière.

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Révisions, travaux dirigés, repos. Ainsi est rythmée la vie des candidats et de leurs enseignants en cette veille des examens de fin d’année.
« Nous essayons de préparer les élèves par des cours de renforcement, c’est-à-dire les Td, la mairie de Cotonou nous a également soulagés en prenant en charge quatre semaines de Td et on y va avec les révisions jusqu’à la veille des examens», affirme le directeur du Ceg Gbégamey, Nicolas Hountondji. A son niveau, la seule difficulté est que les élèves préfèrent rester à la maison une fois le programme terminé.
« De façon récurrente, quand on finit les programmes, les élèves commencent un peu à divaguer partout, à voir des Td à gauche et à droite. Pourtant, les Td se font à l’école ; il n’y a pas de clichés de bac quelque part qu’on ira chercher, il faut être à l’école, suivre les professeurs et étudier. Certains disent qu’ils restent à la maison pour étudier alors que là, il n’est pas évident de bien étudier, il y a souvent des interruptions en journée et finalement, on se retrouve à veiller pour atteindre ses objectifs », explique-t-il. Bien que des mesures fermes soient prises pour y remédier, il demande aux parents de continuer d’accompagner les écoles dans leur mission. « Il faut s’assurer qu’effectivement les enfants arrivent à l’école, veiller sur leur santé en faisant un déparasitage de vers intestinaux et une cure de palu par exemple, et sur leur alimentation en leur évitant les sucreries et prendre par contre du miel pour rafraichir la mémoire», conseille-t-il aux parents. A l’endroit des candidats, il indique que ce n’est pas maintenant qu’il faut veiller en se disant qu’on doit tout se mettre dans la tête au risque de se voir plutôt surchargé et incapable de bien travailler lors des épreuves.
Quant aux candidats, ils soutiennent que la préparation se passe bien également et qu’ils sont fin prêts. Pour Jinane Alidou, candidate au baccalauréat,
« même s’il y a encore des zones d’ombre, on ne stresse pas, on y croit toujours ! ». En plus du programme de l’école, la candidate a un planning de révision rigoureux mais assez flexible. « En sortant à 19 h, je prends une pause douche et dîner d’une heure, puis je révise un cours de 20 h à 22 h avant de dormir pour me lever à 4 h pour lire un autre cours jusqu’à 06 h et m’apprêter pour aller à l’école à 7 h», explique-t-elle.


Pour le compte du Bepc
La sœur Clarisse, directrice du Cours secondaire Saint Augustin de Cotonou, explique comment se passent les révisions dans les classes de Troisième.
« Les professeurs ont essayé d’achever le programme dans chaque classe de Troisième et nous avons commencé les révisions le 25 mai dernier, pour une durée de deux semaines et 4 jours, donc jusqu’au 9 juin. Les apprenants sont là de 8 h à midi tous les jours ouvrables et nous exhortons les professeurs à mieux expliquer ainsi que les élèves à poser des questions pour mieux comprendre. Les révisions se font dans la matinée afin de permettre aux apprenants d’avoir le temps de s’exercer posément à la maison », détaille-t-elle. C’est ce que confirme l’élève Natacha Lokotonoundji: « Dans la matinée, nous traitons des épreuves que nous corrigeons ensuite avec nos professeurs et aux temps libres, nous avons créé un groupe d’études pour réviser les matières ensemble ».
Par ailleurs, la sœur Clarisse est confrontée au fait que les enfants d’aujourd’hui sont plus portés à s’amuser. Ce qui l’oblige à y veiller, à passer et repasser pour les inviter au calme. Elle exhorte également au calme les parents qui, parfois, font la pression plus qu’il n’en faut. « Le fait de s’agiter autour des enfants ne leur apporte que de l’agitation en retour. Si les parents sont stressés et qu’ils font trop de bruits autour des enfants, ces derniers seront simplement déstabilisés», fait-elle observer.


Enfin, le Cep!
« Je pense être prête pour affronter l’examen parce qu’en exercice je comprends bien et je lis bien les exercices avant de me lancer, ça me permet de ne pas faire d’erreurs », confie Telma de Campos, élève au Cm2 dans un établissement privé. « J’aimerais faire beaucoup d’exercices. Je ne suis pas trop fatiguée. Ce qui me motive est que si je continue à travailler dur, je pourrais être la première du Bénin et honorer mes parents», déclare-t-elle. Elle conseille également ses camarades de ne pas s’amuser et de prendre à cœur tous les bons conseils donnés par les responsables.
Malgré les dispositions mises en place pour préparer les candidats aux divers examens nationaux, à savoir examens blanc, travaux dirigés, etc., Alexis Hossou, directeur dans une école primaire privée, conclut : « Un examen n’est pas un concours, mais ça reste un examen. Parfois il y a des premiers de classes qui échouent aux examens. Donc, les élèves ne doivent pas se dire aujourd’hui qu’ils connaissent tout mais plutôt continuer la préparation jusqu’à la veille ».



Par Shekinah ESENGO (Stag.)
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