Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Commerce dans le Mono: La vente de “Zomi” rend autonome les femmes à Athiémè

Publié le jeudi 10 juin 2021  |  L'Economiste
Femmes
© Autre presse par DR
Femmes fabricantes d`huile de palme rouge
Comment


Colette Akakpo, la quarantaine environ s’est autonomisée grâce au commerce de l’huile rouge “zomi” à Zonhouè dans la commune d’Athiémè.

Koffogoh Nato (Correspondant/Mono-Couffo)

« Avant je faisais le commerce des bananes. Voyant que beaucoup de mes collègues femmes font le commerce de ” Zomi”, j’ai entrepris aussi cela. C’est ainsi que j’ai commencé par vendre “Zomi” à Zonhouè au bord de la voie inter Etat Comè-Lokossa (Colodo). Après quelques années d’économie j’ai acheté un terrain et construit ma propre maison », a déclaré dame Colette très souriante avec sa taille moyenne. Pour s’approvisionner, elle se rend dans les villages lointains d’Athiémè. En saison pluvieuse, “Zomi se trouve facilement et à vil prix entre 10000 ou 11000f le bidon de 25 litres. Alors qu’en saison sèche, elle devient rare et coûte 15000f le bidon et plus. Présentement, elle est achetée à 15000f le bidon. Mais après les dépenses à savoir l’achat de plastiques de Possotomè 3 pour 250f et le coût de transport entre 1000f, 800f ou 700f, selon la distance, dame Colette trouve un bénéfice de 1500f, ou 1200f voire 1000f sur un bidon de 25 litres, le jours ou le marché est florissant. Mais, dans le cas contraire elle trouve un bénéfice entre 500 f ou 400f par bidon de 25 litres, ajoute-t-elle.

Des difficultés

Dame Colette n’arrive pas souvent à écouler un bidon de 25 litres dans une journée. Elle vend entre 10 et 15 plastiques de Possotomè dans une journée de grande affluence, or le plastique est vendu à 1200f ou 1100f selon le marché, a-t-elle précisé. Elle vend entre 3, 4 ou 5 plastiques dans la journée. En plus de ces constats amers, il arrive parfois que dame Colette ne pratiquement rien dans la journée. « Alors que tous les soirs, il faut les arranger pour la maison et le lendemain matin les ramener au bord de la voie pour les exposer », raconte-t-elle. Mais, voir tous ces tracas, elle se décourage et a parfois et l’impression d’abandonné le commerce. Mais, n’ayant pas d’autres issus, elle se force de résister, ajoute-t-elle. Pour le développement dans le commerce de ” Zomi”, dame Colette exhorte les autorités politico administratives à l’appuyer à bénéficier de crédit Alafia qui selon elle se fait de façon sélective dans la commune d’Athiémé.
Commentaires