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Eugène Azatassou, Vice-président Les Démocrates : « Pour nous rasseoir, il faut que tout le monde soit en confiance »

Publié le jeudi 17 juin 2021  |  Fraternité
L’école
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
L’école de formation des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) lancée par le président d`honneur du Parti l`ancien président de la république le docteur Thomas Boni Yayi
Abomey Calavi le samedi 26 Mai 2018. Les FCBE lancent leur école politique
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l faut déjà s’entendre sur la cause de la crise. La cause, c’est la façon dont l’exclusion a été orchestrée, la façon dont les duos ont été créés. Toutes les élections apparaissent comme une mascarade pour simplement reconduire le président sortant. Plus loin que cela, c’est toute la gouvernance qui a conduit à cette exclusion. Pour sortir de la crise, il n’y a pas deux moyens que de faire asseoir toutes les parties, afin que chacun donne ses idées, et que les meilleures idées l’emportent. Il faut que les acteurs redéfinissent comment faire pour que la paix qui a régné au Bénin depuis 1990 revienne. Ceci, pour construire le Bénin, pour permettre à ce que le peuple Béninois choisisse réellement le programme d’actions qui lui convient dans tout ce qui lui est présenté. Il ne faut pas cela ne soit pas un choix artificiel comme la pratique qui est observée depuis 2016. Pour nous rasseoir, il faut que tout le monde soit en confiance. C’est cela qui amène une amnistie pour les détenus et exilés politiques, de façon à ce que l’atmosphère soit détendue et que chacun puisse exprimer sa propre conviction. Mais c’est cela qui est indispensable.
Quand je me réfère à la nature de l’organisation de l’élection présidentielle dernière, je me dis que le président est élu de façon illégal et illégitime. Mais c’est lui qui est là. On ne peut pas adresser nos revendications à quelqu’un d’autre. C’est forcément avec lui qu’on négocie. Ce qui s’est passé pour que le président se maintienne est un coup de force. Mais, c’est à lui que je dois adresser mes revendications.
Nous avons parlé d’assises, d’amnistie pour les exilés et détenus politiques, mais il ne l’a pas fait. S’il ne l’a pas fait, cela suppose qu’il n’y a rien. C’est pour cela que je dis qu’il faut s’entendre sur le fait qu’il y a crise ou non. Moi, j’estime qu’il y a crise et j’ai donné les raisons. S’il n’est pas d’accord sur le fait qu’il y a crise, et qu’il peut gérer comme il le fait, je ne peux pas grand-chose. Mais cela ne conduit pas à une sortie par la grande porte par rapport à l’histoire. C’est généralement comme cela que ça se passe, quand on persiste dans cette forme de gouvernance. Cela finit toujours par vous rattraper, et ce serait dommage en ce moment.
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