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Art et Culture

Concours «Mon hymne national dans ma langue»: Roberto Ewassadja appelle à une mobilisation massive autour de la finale

Publié le vendredi 25 juin 2021  |  L`événement Précis
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Initié depuis 5 ans pour permettre à tous les Béninois de connaître ce que signifie chaque ligne de l’hymne national dans différentes langues, le festival international du concours de chants et de danses « Mon hymne national dans ma langue » connaîtra sa phase nationale le samedi prochain à Abomey. Reçu sur la radio Océan Fm la semaine écoulée, le promoteur de ce concours, Sètounkpatin Roberto Ewassadja a révélé que cette compétition qui met en lumière « L’Aube Nouvelle » composée par feu Abbé Gilbert Dagnon et traduite en langue fongbé par Monseigneur Barthélémy Adoukonou et ses coéquipiers, vise également à rendre un grand hommage à ce dernier. « Aujourd’hui, nous nous sommes dit pourquoi ne pas rendre hommage à celui-là qui a pu traduire l’hymne national en fon ? Aujourd’hui, à part la langue française, nous avons au moins une langue nationale dans laquelle notre hymne national est traduit. Je crois que quand on le chante en langue nationale, le Béninois que nous sommes, nous arrivons à déchiffrer chaque mot qu’il contient », a-t-il laissé entendre. Ainsi, en vue de permettre au dernier Béninois de comprendre « L’Aube Nouvelle » dans sa langue maternelle et se l’approprier, ce concours a été initié pour le vulgariser et promouvoir les danses traditionnelles. A l’Ecole africaine des danses cérémonielles et royales (Eadcr) qu’il dirige, Sètounkpatin Roberto Ewassadja a affirmé qu’en plus du fongbé, les apprenants savent exécuter l’hymne national en Ditamari, Bariba, Idaasha, Adja, Xwéda et autres. Après 5 ans, il a estimé qu’il est animé d’une fierté d’avoir parcouru 6 départements du Bénin et au moins 30 communes pour promouvoir l’hymne national dans plusieurs langues nationales en milieu scolaire. Le thème retenu pour l’édition de cette année est : « Béninois, sois fier et d’une âme sereine : Quels intérêts pour la jeunesse béninoise ? ». La grande finale aura lieu le samedi 26 juin 2021 à 16h à la Maison des jeunes d’Abomey pour honorer à titre anthume, Monseigneur Barthélémy Adoukonou. Elle va mettre aux prises 12 établissements publics issus des départements du Littoral, du Zou et de l’Ouémé. Il s’agit du Ceg Gouako d’Akpro-Missérété, Ceg Agbokou de Porto-Novo, Ceg Dantokpa et Ceg Les Pylône de Cotonou, Ceg 1 et 4 de Bohicon, Ceg 1, 2 et Ceg Goho, Ceg Agbokpa, Lycée Houfon, et le Lycée Houégbadja d’Abomey. Outre le Bénin, le festival va connaître aussi la présence des délégations venues des Îles Comores, de la Tunisie, de la Côte d’Ivoire, et du Gabon. Quant aux différentes communications prévues pour cette 4è édition, elles seront animées par plusieurs personnalités dont le Professeur Bienvenu Akoha, l’He. Gildas Agonkan, et le sociologue Florentin Nangbè. Sètounkpatin Roberto Ewassadja a saisi l’occasion pour remercier le Ministre de la culture, Jean-Michel Abimbola et le Directeur du fonds des arts et de la culture, Gilbert Déou Malé qui ont cru en ce projet et promis leur soutien. Pour finir, il a invité les autorités et les populations à soutenir l’événement.

Laurent D. KOSSOUHO
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