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Vague de démissions au BR et Moele-Bénin : Les démissionnaires à la recherche d’un point de chute

Publié le vendredi 2 juillet 2021  |  24 heures au Bénin
L’Union
© Matin libre par DR
L’Union progressiste (Up) et le Bloc républicain (Br)
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Des démissions sont enregistrés depuis quelques temps au sein des partis de la mouvance présidentielle Bloc Républicain (BR) et Mouvement des Élites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (Moele-Bénin). Après leur départ de leurs partis d’origine, les transhumants politiques ont du mal à trouver un point de chute.

Membre fondateur du Bloc Républicain, le ministre de la culture est le premier à déposer le tablier. Une démission qui fait suite à sa suspension du parti BR. Après lui, plusieurs autres personnes ont claqué la porte de la formation politique du cheval cabré.
Le virus n’a pas épargné le Mouvement des Élites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (Moele-Bénin). Céphise Béo Aguiar et Edmond Ayindé, respectivement secrétaire général et septième vice-président ont été suspendus du parti de Jacques Ayadji. Une décision qui n’est pas au goût d’un autre membre de Moele-Bénin, le secrétaire national aux affaires juridiques, qui a lui a aussi tourné dos au parti.
Mais à quoi rime la vague de départs qui secoue ces partis de la mouvance présidentielle.
Au niveau du Bloc Républicain, certains qualifient ces démissions de ’’fantaisistes’’. Selon le premier adjoint au maire d’Adjohoun, Aimé Oké, "Les démissionnaires n’ont aucun poids politique (...)".
Certains observateurs pensent qu’il s’agit d’un effet d’entraînement ou de "suivisme".
La gouvernance et la place faite aux jeunes et femmes au sein de ces partis sont mises en cause par les démissionnaires.
Selon les informations, des démissionnaires seraient en train de faire la cour à l’Union Progressiste (UP), le parti majoritaire de la mouvance et à d’autres formations politiques proches du chef de l’Etat.
Mais la question que posent bon nombre d’observateurs avertis est de savoir quel sera le sort réservé à ces nouveaux transhumants politiques. Considérés comme des ouvriers de la 25ème heure à leurs nouvelles destinations, ces nouveaux adhérents risquent de ne pas recevoir l’accueil escompté.
Même si on venait à les accepter, ils leur sera difficile d’occuper les postes qu’ils avaient au sein de leur parti d’origine.
Ce qui est sûr, tout le monde ne va pas accueillir à bras ouverts ces ‘’transhumants de nouvelle génération’’.

Par ailleurs, ils pourront être confrontés à des situations où des militants et certains responsables seront méfiants vis-à-vis d’eux.
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