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Piraterie, brigandage: «Le golfe de Guinée reste la zone qui inquiète le plus l’industrie maritime»

Publié le lundi 5 juillet 2021  |  RFI
Le
© aCotonou.com par DR
Le bateau de l`ONG Sea Shepherd sur les eaux territoriales béninoises
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De toutes les mers du monde, le golfe de Guinée est la zone maritime la plus exposée à la piraterie et au brigandage. Elle est devenue pour l’industrie maritime la zone la plus dangereuse du monde. Entretien avec Gilles Chehab, le commandant du MICA Center, en charge de la sécurité maritime de cette région.

Le capitaine de corvette (CC) Gilles Chehab, qui est depuis trois ans le commandant du MICA Center (Maritime Information Cooperation & Awareness Center), hébergé au sein de la préfecture maritime de l'Atlantique à Brest, a toujours eu un parcours opérationnel. Commandant de deux unités à la mer, il a eu une expérience ouest-africaine en étant affecté pendant deux ans au Sénégal et a été officier à la division entraînement à la force d’action navale (FAN).

RFI : Quelle est la mission du MICA Center que vous commandez ? Pourquoi la Marine nationale s’est-elle dotée de ce service ?

CC Gilles Chehab : Le MICA Center est une unité assez récente dont la mission est de contribuer à la sûreté en mer. Si l’on remonte dans le temps, la Marine nationale a toujours eu des échanges avec l’industrie maritime et notamment avec les armateurs français. Cela a toujours existé : jusqu’en 2019, ce lien inscrit dans un cadre régalien s’appelait « le contrôle naval volontaire » et faisait l’objet d’une instruction interministérielle. Ainsi la Marine nationale et les armateurs se rencontraient régulièrement même si, jusqu’à la fin du XXe siècle, peu de nouvelles résolutions avaient été prises car le sentiment de sécurité des mers prévalait depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et avec la logique de la guerre froide.
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