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Atelier national de formation sur la cartographie: Mieux faire face aux risques des inondations et de sécheresse dans le bassin de la Volta

Publié le mercredi 7 juillet 2021  |  Matin libre
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© aCotonou.com par DR
Le fleuve Niger à Karimama et Malanville
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Les techniciens sélectionnés dans les six pays du Bassin de la Volta ont été conviés chacun dans son pays, à suivre un atelier national de formation sur la cartographie sur les risques des inondations et de sécheresse dans le bassin de la Volta. S’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et de l’alerte rapide pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) » mis en œuvre par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO), le projet VFDM financé par le Fonds d’adaptation permettra à terme, aux pays membres, de disposer des cartes de risques des inondations et de sécheresse pour une réponse plus adaptée et efficace.

Consolider les connaissances acquises au cours des deux ateliers techniques préparatoires tenus en ligne sur l’exposition aux inondations ainsi que l’impact des sécheresses. Tel est l’objectif principal de cet atelier national qui a réuni les techniciens qui prennent part à ce processus qui a commencé depuis mars 2021. Dans un premier temps, avec l’appui de la Fondation de recherche CIMA en collaboration avec l’Institut des études environnementales IVM de l’Université Vrije, l’atelier a permis aux participants, de mieux comprendre les concepts importants de l’évaluation des risques tels que l’aléa, le stock, l’exposition et l’impact pour les inondations et la sécheresse. Mais également, de s’approprier la démarche méthodologique pour l’évaluation de l’aléa et de la probabilité d’impact de sécheresse, ainsi que pour l’évaluation du stock et de l’exposition aux inondations, fondée sur l’approche fondée le scenario. Il s’agit d’une approche basée sur un temps de retour défini pour la cartographie de l’aléa à considérer. A terme, les techniciens devront pouvoir produire, selon l’approche fondée sur le scenario, des cartes d’exposition aux inondations, et la probabilité d’impact de sécheresse.

Pour y arriver, ils ont eu droit à cinq modules de formation dont une introduction à l’évaluation des risques de catastrophe, l’introduction au logiciel QGis, la collecte de données, l’aléa et exposition aux inondations et enfin le module 5 portant sur l’aléa et impact de sécheresse. Afin de faciliter la réalisation de ces cartes, les participants ont eu accès aux données (des sources globales et nationales), collectées jusqu’à la date du 10 juin.

Avant l’ouverture des travaux, le représentant du Directeur Général de l’Eau, M. Martial a reconnu l’importance de cet exercice pour le Bénin qui connait depuis plusieurs années des inondations. Mais, il s’est réjoui que le projet s’intéresse également à d’autres risques notamment les sécheresses.

Au terme de l’atelier, les participants ont dit toute leur satisfaction d’avoir appris. « Désormais, nous serons à même de réaliser des cartes pour savoir dans la portion nationale du bassin de la Volta, là où se manifeste des sécheresses sévères ou modérées », a confié Dr Oyédé Inès de l’Agence nationale de la météorologie. « Nous sommes en train de mettre en place un outil d’analyse des phénomènes hydro-climatiques », a-t-elle ajouté.

Pour Fulgence Gbétablé en service à la DGEau, le besoin de la réalisation des cartes de risques était réel pour renforcer le système d’alerte national. Mais au-delà, les cartes peuvent aider à la prise de décision en ce qui concerne la construction des infrastructures sociocommunautaires.

Également satisfait du déroulement des travaux, le Chargé de projet au Partenariat régional de l’eau en Afrique de l’ouest (GWP-AO), Maxime Téblékou, a précisé que le projet vise avant tout, à mieux connaitre les risques dans le bassin de la Volta afin de développer des actions pour réduire leur impact sur les populations et le développement des pays. Une fois les capacités des techniciens sélectionnés renforcées, ils pourront également réaliser des cartes pour les autres bassins, a-t-il fait savoir pour montrer toute l’importance de cet atelier et du projet.

La mise en œuvre du projet VFDM implique la participation active des agences nationales (en charge de la météorologie, l’hydrologie, la gestion des ressources en eau, la protection des eaux, la protection civile, etc.), des institutions régionales et des partenaires de l’OMM, tels que la Fondation de recherche CIMA, le Département italien de la protection civile, UNITAR / UNOSAT, UICN et CERFE etc.



Alain TOSSOUNON (Coll.)
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