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Opérations financières de l’État sur la période 2022-2024: Un taux de progression moyen de 9,7 % attendu

Publié le jeudi 8 juillet 2021  |  La Nation
Romuald
© aCotonou.com par Dr
Romuald Wadagni,ministre de l’Economie et des Finances
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Par Isidore Alexis GOZO (gozoalexis6@gmail.com),

Au regard du cadrage macroéconomique, les ressources totales du budget général devraient afficher une hausse de 12,6 % en moyenne annuelle sur la période 2022-2024. Spécifiquement pour 2022, elles s’afficheraient à 1 567,1 milliards F Cfa contre 1 428,8 milliards F Cfa en 2021, soit une hausse de 9,7 %. Les dépenses du budget général connaîtraient un taux de progression moyen de 9,7 % sur la période 2022-2024.


Plus généralement, la politique économique en 2022 visera à renouer avec la consolidation budgétaire, de manière à respecter le critère de convergence clé. Selon le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2022-2024, les points d’application de la politique budgétaire pour 2022 permettent d’assurer la transition budgétaire entre les phases 1 et 2 du Pag par l’intégration en première priorité des crédits nécessaires à l’achèvement des chantiers en cours et à la réalisation des études de faisabilité des nouveaux projets d’investissement et projets de réformes innovants du quinquennat 2021-2026. Il s’agira aussi de consolider l’articulation du cadre logique des programmes budgétaires avec celui des Odd, avec la mise en relief de la sensibilité du budget de l’État aux axes transversaux tels que le genre, le changement climatique et autres.
De même, l’Etat consolidera le cadre de performance des programmes budgétaires et renforcera la cohérence des activités de programme avec la chaîne de résultats. L’autre défi est la poursuite du redressement du profil budgétaire pour le conformer davantage aux options/défis de la politique budgétaire en cours par le renforcement du ciblage de la dépense publique en faveur de l’investissement et du social, la revue de la dépense publique nécessaire à la qualité de la dépense publique, la maîtrise de la définition des coûts financiers nécessaires à une budgétisation de qualité. S’agissant de la masse salariale, l’État poursuivra sa politique d’atterrissage progressif du ratio de la masse salariale rapportée aux recettes fiscales vers la norme communautaire conformément au Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). A cet effet, l’accent sera mis sur la priorisation des secteurs essentiels pour le recrutement des agents de l’État, la dématérialisation des procédures administratives, l’achèvement du chantier de l’avancement automatique des grades et indices, la mise en place d’un nouveau système intégré de gestion des ressources humaines et de la paie. Le renforcement de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences à travers une meilleure cohérence entre les différents outils (plans de recrutement, plans de formation, cadres organiques) et les disponibilités budgétaires est également prévu. En conséquence, le ratio masse salariale sur recettes fiscales ressortirait à 37,4 % en 2022 contre 41,7 % en 2020. Sur la base de l’évolution des ressources et des charges du budget général, le déficit budgétaire devrait enregistrer une amélioration. Il s’afficherait à 312,9 milliards F Cfa en 2022 et passerait à 311,3 milliards F Cfa en 2024, contre 350,2 milliards F Cfa en 2021.

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